Découvrez "SKELEBE", le nouveau clip du Nigérian SAMKLEF feat AKON
Mame Mbaye Niang sur le viol des touristes espagnoles : «cet acte odieux n’a rien à voir avec l’hospitalité des Casamançais»

Nous constatons que cela a bien repris et bien redémarré. Mais, il faut dire que cela ne facilite pas ce que nous sommes en train de mette en œuvre. Je suis convaincu que les instructions du chef de l’Etat vont porter leurs fruits. Il y a toute une mobilisation des forces de sécurité pour traquer ceux qui sèment la terreur et restaurer la sérénité et garantir la liberté de circuler des personnes et des biens», a-t-il dit. Pour le ministre, «cet acte odieux n’a rien à voir avec l’hospitalité des Casamançais».
PATIN donne son pronostic pour le combat entre Modou Lô / Lac de Guiers 2
Lettre anonyme d'un élève aux parents, enseignants et Gouvernement

Firi Gente: "dama gent khar mbeukeu ma", écoutez les transcriptions
Découvrez comment l’arnaque se fait sur les sites de vente en ligne

Le coup de l’appartement
Ils n’ont pas un rond, ne veulent pas travailler mais veulent avoir une belle vie. Pour ce faire, les escrocs repèrent un gadget très cher sur les réseaux sociaux ou les sites e-commerce.
Celui-ci prépare son coup et cherche un appartement meublé à louer pour la journée. Une fois acquis, le truand se procure de chaussures classe à mettre devant la porte du salon, et un chapelet qu’il pose sur la table.
Il achète également des journaux. Tout pour mettre en confiance le vendeur. Celui-ci va ainsi croire que l’appartement est habité.
C’est alors qu’il demandera à voir la marchandise, il va ensuite marchander et tomber d’accord sur le prix. Ainsi, il va prétendre la montrer à son père, qui devra payer.
Le voleur va disparaître et ne plus revenir. Lorsque le vendeur, qui risque de passer un certain temps en attendant désespérément son argent, appelle le numéro de son acheteur, il va tomber sur sa boîte vocale. En effet, il aura acheté un numéro déjà identifié dans la rue.
Le coup de la banlieue
Certains des fraudeurs n’iront pas jusqu’à louer des appartements. Ils ont une méthode beaucoup moins subtile.
En effet, ils prennent contact avec le vendeur et lui donne rendez-vous dans un des quartiers de la banlieue. Ils prétendent travailler le matin et ne descendent que tard, le soir.
De telle manière, ils choisissent des heures assez tardives pour satisfaire leur salle besogne. Ainsi, pour ne pas décourager l’acheteur, ils ne marchandent pas longtemps.
Une fois sur place, le vendeur est agressé, tabassé et dépouillé de sa marchandise. La plupart du temps, ils s’en prennent aux vendeurs d’objets connectés, comme les téléphones portables dernière génération, les appareils électroménagers et les jeux vidéo.
Fifi Sambou
Economie: Des experts réfléchissent sur le miracle africain

En effet, au cours des deux dernières décennies, souligne-t-il, l’Afrique a réalisé des progrès remarquables. Le rythme de progression de l’économie a été particulièrement élevé dans bon nombre de pays, porté notamment par des réformes d’envergure et un environnement international porteur, se traduisant par l’amélioration des indicateurs sociaux à la faveur également de meilleures politiques sociales.
«Mais le récent coup de frein à la croissance imputable pour une large part au recul des cours des produits de base, en fragilisant les acquis, met les gouvernements africains devant leur responsabilité historique, celle de libérer le potentiel productif afin d’élargir les bases de la production et résister aux vents contraires», indique Mamadou Sarr.
Selon lui, si la diversification comme moyen de transformer la structure de l’économie pour une croissance forte et auto-entretenue est au cœur des politiques de développement économique et social en Afrique, un grand nombre de questions nous interpelle.
Prenant l’exemple du Sénégal, Mamadou Sarr fait savoir que les politiques publiques sont destinées à accélérer le rythme de réalisation des réformes et les ruptures structurelles pour véritablement, inscrire notre pays sur une nouvelle trajectoire de croissance et de développement.
D’ailleurs, des actions hardies sont en cours à ce titre pour relever durablement le potentiel de croissance, stimuler la créativité et appuyer l’initiative privée afin de satisfaire la forte aspiration des populations au mieux-être.
«Les premiers résultats sont très probants avec le positionnement du Sénégal dans le peloton de tête de la croissance en Afrique grâce aux efforts de diversification de la production malgré le contexte mondial difficile», conclut-il.
Pathé TOURE, Lejecos
VIDEO - Indonésie: des soldats boivent du sang de cobra pour impressionner un ministre américain
Voici combien de temps il nous reste à vivre avant la fin du monde !

Deux minutes avant la fin du monde
En effet, l'année dernière, en janvier 2017, l'horloge de l'Apocalypse affichait 23h57 et 30 secondes. Aujourd'hui, jeudi 25 janvier 2018, la situation s'est empirée car désormais il est 23h58 soit 2 minutes avant minuit !
Clock, en anglais) dans le Bulletin des scientifiques atomistes. Cette information permet ainsi de connaître l'heure d'une éventuelle fin du monde. Plus elle s'approche de minuit, plus l'Apocalypse est proche.
DEUX MINUTES AVANT LA FIN DU MONDE
En effet, l'année dernière, en janvier 2017, l'horloge de l'Apocalypse affichait 23h57 et 30 secondes.Aujourd'hui, jeudi 25 janvier 2018, la situation s'est empirée car désormais il est 23h58 soit 2 minutes avant minuit !
Outre cette annonce symbolique, la mesure de l'heure de l'Apocalypse est un moyen précis pour mettre en alerte sur l'état de notre planète et sur les dangers qui pèsent sur elle. Créée en 1947, l'horloge de l'Apocalypse a été mise au point par les scientifiques qui ont élaboré la bombe atomique. Ces derniers ont pris conscience des conséquences qui pouvaient découler de l'utilisation de cette arme sur la Terre.
De ce fait, l'objectif de cette mesure était de quantifier les menaces qui planent sur la planète. Au cours de son existence, l'horloge a été ajustée à 18 reprises : de minuit moins deux en 1953 après que les Américains aient annoncé la production de la bombe à hydrogène et minuit moins dix-sept minutes en 1991 à la fin de la Guerre Froide.
Pour déterminer l'heure de la fin du monde, les scientifiques se basent à la fois sur la prolifération des armes nucléaires à travers la planète mais également sur les innovations technologiques, la situation climatique ou bien les cyberattaques. Il faut dire que la décision de Trump de sortir des accords de Paris pour le climat et les tensions qui existent entre la Corée du Nord et les Etats-Unis n'a pas franchement aidé à faire reculer les aiguilles de l'horloge !
Barcelone: Les vérités de Coutinho après ses grands débuts avec le Barça !

Alors que Philippe Coutinho a enfin connu ses premières minutes avec le Barça, le Brésilien savoure.
Arrivé blessé au FC Barcelone cet hiver, pour la coquette somme de 160M€, bonus compris, Philippe Coutinho a finalement étrenné ses nouvelles couleurs ce jeudi soir, lors de la victoire des Catalans face au voisin de l'Espanyol lors du quart de finale retour de la Coupe du Roi (2-0). Invité par la chaîne officielle à s'exprimer sur ses grands débuts avec le Barça, l'ex-star de Liverpool tient notamment à remercier les supporters présents au Nou Camp.
« Une soirée très spéciale pour moi »
« Cela a été une soirée très spéciale pour moi, je ne vais pas l'oublier. Tous les supporters et tous les joueurs m'ont très bien accueilli et m'ont beaucoup aidé. J'étais un peu nerveux et anxieux, mais ensuite, je me suis calmé et j'ai pu m'adapter au jeu. Je suis très heureux d'avoir disputé mes premières minutes de jeu avec ce club et ému de la manière dont j'ai été accueilli », confie ainsi Philippe Coutinho.
Pikine: Le chargé de mystique d’Ama Baldé, arrêté pour trafic de drogue

L’Observateur informe que c’était tôt dans la matinée du mercredi du 24 janvier 2018. A la suite d’un renseignement obtenu par les limiers de l’ombre, les éléments de la brigade de recherches de la police de Pikine se sont rendus dans une maison située à Pikine Ouest, non loin des cimetières.
Sur les lieux, ils ont procédé à des fouilles au cours desquelles ils ont découvert quinze (15) blocs de chanvre indien pour un poids total de trente (30) kg, soigneusement dissimilés dans un enclos à bœufs. Les quatre (4) individus trouvés sur les lieux sont ainsi arrêtés et conduits au commissariat de police de Pikine, la drogue saisie.
Ce n’est qu’à l’identification que les interpellés sont constitués essentiellement de proches de l’écurie Falaye Baldé et de supporters du porte-drapeau de cette écurie, en l’occurrence, Ama Baldé. Le lutteur s’est d’ailleurs présenté deux fois à la police pour s’enquérir de cette affaire, qui a fini d’éclabousser son écurie.
Finalement, les mis en cause ont été déférés au parquet hier vendredi pour les délits de trafic interne de chanvre indien et association de malfaiteurs.
Les concessionnaires rejettent 4 milliards de francs de l’Etat : Le Sénégal empeste !

Selon Bara Sow, porte-parole des concessionnaires, cette attitude a été adoptée par que l’Etat n’est pas à sa première dans ces promesses.
« Tout le monde sait que si nous sommes arrivés à 7 mois de retard, c’est à cause des promesses ; on nous a promis à maintes reprises sans jamais tenir parole », a-t-il dit. Avec ce refus, la grève illimitée va donc se poursuivre selon le porte-parole des concessionnaires. Le gouvernement devra donc trouver une autre formule. C’est les Dakarois qui vont devoir prendre leur souffrance en patience à cause de la saleté qui pullule dans la capitale et ailleurs.
Leral.net
Foundiougne : Devant l’incapacité de l'Etat à leur fournir de l’eau potable, les populations implorent l’aide de Dieu

Pour ces populations, trouver de l’eau depuis plus de six mois est devenu un véritable parcours du combattant. Dans le village, de centaines de bidons vides sont posés ça et là dans la commune de Foundiougne. A côté, rapporte Rfm, des femmes guettent désespérément un camion-citerne qui doit les ravitailler. Selon Amy Bâ, habitante du quartier Escale, cette attente peut durer pendant toute une journée. Car, c’est la seule eau potable.
Pour Oumy, cette souffrance dure depuis longtemps. D’autres femmes se déplacent jusqu’aux villages environnants pour avoir de l’eau de puits, payante. Il faut rappeler que l’eau du forage de Foundiougne est devenue très salée et ce, depuis 6 mois. Et le nombre de camions qui approvisionnent la commune se réduit de jour en jour.
Leral.net
A Addis-Abeba, le siège de l’Union africaine espionné par Pékin
Au siège de l’Union africaine (UA), à Addis-Abeba, des ascenseurs parlent encore le mandarin et les troncs des palmiers en plastique sont griffés China Development Bank. De nouveaux bâtiments en construction par des société s de Pékin ou Hongkong , ceinturent la tour de verre moderne offerte en 2012 par la Chine à l’Afrique . C’est là que doit se dérouler , dimanche 28 et lundi 29 janvier, le 30e sommet de l’organisation panafricaine.
Les contrôles sont stricts pour pénétrer dans ce bâtiment où ministres et chefs d’Etat se retrouvent deux fois l’an, pour évoquer les grands enjeux du continent. Il y a pourtant une menace sécuritaire invisible ignorée par la plupart des dirigeants et des diplomates, mais qui préoccupe au plus haut point certains hauts responsables de l’UA.
En janvier 2017, la petite cellule informatique de l’UA a découvert que ses serveurs étaient étrangement saturés entre minuit et 2 heures du matin. Les bureaux étaient vides, l’activité en sommeil mais les transferts de données atteignaient des sommets. Un informaticien zélé s’est donc penché sur cette anomalie et s’est rendu compte que les données internes de l’UA étaient massivement détournées. Chaque nuit, les secrets de cette institution, selon plusieurs sources internes, se sont retrouvés stockés à plus de 8 000 km d’Addis-Abeba, sur des mystérieux serveurs hébergés quelque part à Shanghaï, la mégapole chinoise.
« Don de la Chine aux amis de l’Afrique »
Le nouvel immeuble, « don de la Chine aux amis de l’Afrique », a été offert il y a tout juste six ans. Il a été entièrement équipé par les Chinois. Les systèmes informatiques ont été livrés clé en main. Et les ingénieurs chinois ont volontairement laissé deux failles : des portes numériques dérobées (« backdoors ») qui donnent un accès discret à l’intégralité des échanges et des productions internes de l’organisation.
Selon plusieurs sources au sein de l’institution, tous les contenus sensibles ont pu être espionnés par la Chine. Une fuite de données spectaculaire, qui se serait étalée de janvier 2012 à janvier 2017. Contactée, la mission chinoise auprès de l’UA n’a pas donné suite à nos sollicitations.
« Ça a duré trop longtemps. A la suite de cette découverte, nous avons remercié, sans faire de scandale, les ingénieurs chinois présents à notre siège d’Addis-Abeba, pour gérer nos systèmes, confie sous couvert d’anonymat un haut responsable de l’UA. Nous avons pris quelques mesures pour renforcer notre cybersécurité, un concept qui n’est pas encore dans les mœurs des fonctionnaires et des chefs d’Etat. On reste très expos és. »
Depuis, l’UA a acquis ses propres serveurs et a décliné l’offre de la Chine qui se proposait de les configurer . Au rez-de-chaussée de la tour de verre, dans une salle qui passe inaperçue, se trouve un centre de data qui concentre une bonne partie du système d’information de l’organisation. Toutes les communications électroniques sont désormais cryptées et ne passent plus par Ethio Telecom, l’opérateur public de l’Ethiopie , pays réputé pour ses capacités de cybersurveillance et d’espionnage électronique. Désormais, les plus hauts responsables de l’institution disposent de lignes téléphoniques étrangères et d’applications plus sécurisées.
Lors du 29e sommet de l’UA, en juillet 2017, de nouvelles mesures de sécurité ont été éprouvées. Quatre spécialistes venus d’Algérie , l’un des plus gros contributeurs financiers de l’institution, et des experts en cybersécurité éthiopiens ont inspecté les salles et débusqué des micros placés sous les bureaux et dans les murs. « Rien à faire d’être écouté par les Chinois, lâche le chef de la diplomatie d’une grande puissance africaine. Eux au moins, ne nous ont jamais colonisés, ont soutenu les luttes d’indépendance sur le continent et nous aident économiquement aujourd’hui. »
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Une nouvelle architecture informatique, indépendante des Chinois, a également été déployée. Comme ce système de vidéoconférence, développé par les équipes informatiques internes et utilisé par les chefs d’Etat, qui fonctionne par câble et non plus par Wi-Fi. Ainsi, les quelques diplomates et chefs d’Etat précautionneux peuvent continuer à utiliser leurs brouilleurs d’ondes sans encombre.
« Les Chinois sont là 27 h/24 »
L’Union africaine se contente de seulement 10 millions de dollars (8 millions d’euros) de budget alloué à l’informatique. A l’exception de la Banque mondiale, qui a payé une partie du nouveau centre de data, les partenaires étrangers ne se montrent guère intéressés pour financer une agence de cybersécurité. « Ça arrange tout le monde que ce soit une passoire, déplore un fonctionnaire déjà présent du temps de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA, 1963-2002). On se laisse écouter et on ne dit rien. Les Chinois sont là vingt-sept heures sur vingt-quatre, ont planté plein de micros et d’outils d’espionnage cyber quand ils ont construit cet immeuble. Et ils ne sont pas les seuls ! »
Selon les documents extraits par Le Monde, en collaboration avec le site The Intercept, des archives de l’ex-consultant de l’Agence nationale de sécurité (NSA) américaine Edward Snowden, les antennes des services secrets britanniques (GCHQ) n’ont pas épargné l’UA. Entre 2009 et 2010, plusieurs responsables ont ainsi vu leurs appels et leurs courriels interceptés, comme Boubou Niang, alors conseiller spécial du médiateur de l’ONU et de l’UA au Darfour (Soudan ).
Certaines puissances occidentales privilégient le renseignement humain à l’UA. A l’instar des services de renseignement français qui, outre leurs dispositifs d’espionnage techniques, ont tenté de convaincre des chefs d’Etat du pré carré francophone, de les informer des coulisses de ces sommets. Au point d’avoir tenté de « recruter » ceux qui ont accédé à la présidence tournante de l’UA ou à la tête de la Commission, selon plusieurs d’entre eux, agacés par cette démarche jugée « humiliante ».
L’organisation panafricaine s’est toujours montrée particulièrement attachée à la défense de la souveraineté et de l’intégrité territoriale, deux principes qui figurent dans l’acte constitutif de l’UA. Toutefois, faute de moyens et de prise de conscience des chefs d’Etat et de la plupart des fonctionnaires, les territoires numériques panafricains restent à la merci des services d’espionnage étrangers.
« Ici, c’est sécurité “Inch Allah” ! », ironise un haut fonctionnaire. Attribuée à la Chine, l’immense opération d’infiltration des systèmes informatiques, durant cinq longues années, a néanmoins rappelé à certains hauts responsables de l’UA, qu’il était peut-être temps, alors que se discute la réforme de l’institution lors de ce sommet de janvier, de sécuriser leur cyberespace.
Le Monde Afrique
Révélation Snowden : l’Afrique et les télécoms sous surveillance massive
Les documents des archives Snowden, fournies par l’ancien consultant de la NSA à Glenn Greenwald et Laura Poitras et consultés par Le Monde en collaboration avec The Intercept, montrent notamment que, loin de se consacrer exclusivement à la traque des organisations terroristes, les services de renseignement britanniques et américains consacrent une large part de leurs ressources, à l’espionnage économique et diplomatique. Et bénéficient pour ce faire, d’un gigantesque réseau de surveillance électronique, qui s’appuie aussi, en Afrique, sur d’importants moyens de surveillance des communciations par satellite.
L’Afrique sous surveillance satellitaire
Le Monde a pu constater que la surveillance des flux satellitaires, que l’on pensait quelque peu délaissée par le monde du renseignement au profit des câbles sous-marins, demeure une source d’information de premier choix. Près d’une centaine de relevés d’interceptions du GCHQ britannique révèlent que le continent africain est largement visé par des interceptions satellitaires.
Le Monde Afrique
Chefs d’Etat, diplomates, hommes d’affaires, le Who’s who des écoutes britanniques en Afrique

C’est un panorama rare sur la réalité de l’espionnage satellitaire moderne. Loin d’une vision technique et abstraite, il donne à voir non seulement le visage des victimes des interceptions, mais aussi l’étendue de cette surveillance, à l’échelle d’un continent, l’Afrique .
Les nouveaux documents extraits par Le Monde, en collaboration avec le site The Intercept, des archives de l’ex-consultant de l’Agence nationale de sécurité (NSA) américaine Edward Snowden confiées à Glenn Greenwald et Laura Poitras, offrent, en effet, une plongée inédite sur le détail d’une collecte visant vingt pays africains, réalisée par les antennes des services secrets britanniques (GCHQ) entre 2009 et 2010.
Les dizaines de relevés d’interceptions que Le Monde a pu consulter correspondent à un moment particulier du travail des techniciens du GCHQ. Ces rapports font état du succès avec lequel ils sont parvenus à détourner des flux de communications satellitaires et concluent qu’ils peuvent, désormais, passer à la collecte systématique.
L’identité des cibles figure dans les listes de centaines d’interceptions du GCHQ : des chefs d’Etat, des premiers ministres en poste ou ayant quitté le pouvoir , des diplomates, des chefs militaires et du renseignement, des membres de l’opposition et les principaux acteurs de la vie économique et financière de vingt pays africains. C’est la souveraineté politique , économique et stratégique de ces territoires, souvent gouvernés par des dirigeants alliés de la Grande-Bretagne , qui est ainsi violée.
Les chefs d’Etat et premiers ministres
Au premier rang des cibles du GCHQ, figurent les chefs d’Etat et les premiers ministres. Principal partenaire économique du Kenya , la Grande-Bretagne et ses services secrets interceptent les échanges du président Mwai Kibaki et de ses conseillers les plus stratégiques, mais aussi ceux du Premier ministre Raila Odinga en mars 2009. Il en va ainsi de l’Angola , premier producteur de pétrole d’Afrique, dirigé depuis 1979 par le président José Eduardo dos Santos.Toujours selon ces rapports d’interception, en 2009, le palais présidentiel de Luanda a été visé. Cette année-là, l’Angola est frappée par la baisse brutale des cours des matières premières et la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton , se rend à Luanda pour renforcer la coopération stratégique. La Grande-Bretagne partage alors leurs informations pour assurer leur mainmise sur la région.
A 924 km plus au nord, de l’autre côté d’une frontière qui fut traversée par des troupes angolaises venues soutenir Laurent Désiré Kabila durant la seconde guerre du Congo (1998-2003), Kinshasa est également étroitement surveillée. Depuis l’assassinat de son père en janvier 2001, le fils, Joseph Kabila, a pris les rênes de ce géant d’Afrique et semble intriguer les espions britanniques, qui visent toutes ses télécommunications ainsi que celles de ses proches conseillers politiques, diplomatiques et militaires.
En Afrique de l’Ouest, le GCHQ a opéré des interceptions massives au Nigéria . Dans son ancienne colonie, membre du Commonwealth, les espions britanniques suivent en temps réel les télécommunications du président Umaru Yar’Adua, de son aide de camp et de ses proches conseillers, comme son secrétaire principal et son conseiller spécial.
Ils visent également le vice-président de ce pays, le plus peuplé du continent et première puissance économique régionale. Le chef d’Etat nigérian étant malade – il décède le 5 mai 2010 –, son successeur Goodluck Jonathan figure aussi parmi les lignes téléphoniques à intercepter .
Le dispositif est le même au Ghana , où le président John Kufuor et ses collaborateurs sont écoutés, mais aussi en Sierra Leone dirigé par Ernest Koroma, dont le numéro de mobile est intercepté. Plus au nord, en Guinée -Conakry, les Britanniques surveillent les échanges téléphoniques et électroniques de Kabiné Komara, premier ministre de la junte dirigée par le président putschiste Moussa Dadis Camara, dont les proches conseillers sont aussi mentionnés dans les bases de données consultées par Le Monde. Au Togo , les télécommunications du chef d’Etat, Faure Gnassingbé, sont aussi interceptées.
Les anciens présidents et premiers ministres
Dans les relevés d’interceptions datées de 2009 consultés par Le Monde, apparaissent également plusieurs anciens chefs d’Etat et de gouvernement que les Britanniques et leurs alliés semblent toujours suivre de près. Y figurent l’ancien chef d’Etat nigérian, Olusegun Obasanjo (1999-2007), et son homologue de Sierra Leone, Ahmed Tejan Kabbah (1998-2007). Dans ce dernier pays d’Afrique de l’Ouest ravagé par une décennie de guerre civile, un homme est particulièrement ciblé : l’ancien président et chef de guerre Charles Taylor, de même que ses principaux lieutenants. Taylor a été jugé, en avril 2012, pour « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité » par la Cour spéciale pour la Sierra Leone et condamné à cinquante ans de prison.
A Conakry, Cellou Dalein Diallo et Lansana Kouyaté, anciens premiers ministres du dictateur Lansana Conté, aujourd’hui chefs de file de l’opposition, sont alors visés. Si les Britanniques suivent de près ce qui se trame dans l’est de la République démocratique de Congo (RDC) et au palais présidentiel de Kinshasa, de l’autre côté du fleuve Congo, c’est l’ancien chef d’Etat, Pascal Lissouba (1992-1997), en exil en France, qui a été au cœur de leur surveillance en 2009. Jugé proche des société s pétrolières anglo-saxonnes, il avait été renversé en 1997 par Denis Sassou-Nguesso, qui était soutenu militairement par la France et l’Angola.
La diplomatie
Le GCHQ s’est intéressé de près aux diplomaties de ces pays. L’une de leurs cibles, le Burkinabé Djibril Bassolé, interrogé par Le Monde, a indiqué : « Ce que je disais au téléphone, je le disais en public. » Il est aujourd’hui incarcéré à Ouagadougou, pour « atteinte à la sûreté de l’Etat » dans le cadre de la tentative de coup d’Etat de septembre 2015. Mais, six ans plus tôt, il était ministre des affaires étrangères du Burkina Faso et pilotait le soutien à la rébellion ivoirienne pour le compte de Blaise Compaoré. Il intervenait pour le compte de l’Union africaine et des Nations unies comme médiateur dans la crise du Darfour, une activité diplomatique qui lui a sans doute valu d’être espionné par les services secrets britanniques.La surveillance des réseaux diplomatiques africains est aussi large que celle ciblant les dirigeants. Les ministres des Affaires étrangères du Nigeria, du Kenya, du Zimbabwe , du Soudan et de Libye , ainsi que leurs plus proches collaborateurs sont écoutés, leurs courriels interceptés, une manière de contrôler l’évolution de ces Etats. On relève ainsi l’intérêt marqué pour les bureaux du ministère des Affaires étrangères nigérian et notamment les lignes téléphoniques fixes et mobiles du directeur de cabinet du chef de la diplomatie , Ojo Maduekwe.
Pour renforcer leur dispositif d’espionnage, les services secrets britanniques ont étendu leur espionnage aux ambassades africaines. L’ambassadeur du Zimbabwe à Kinshasa, son homologue de RDC à Brasilia, l’ambassade du Soudan à Islamabad, les ambassades du Nigeria à Ankara, Pretoria, Tripoli, Yaoundé, Téhéran ou encore les locaux genevois de la mission du Nigeria auprès de l’ONU. A Riyad, en Arabie saoudite , ils ont ciblé les ambassades d’Erythrée , d’Algérie , de Guinée et du Soudan. L’ambassadeur de Syrie à Khartoum figure aussi sur la base de données. Les réseaux diplomatiques tchadiens sont surveillés de près, de Moscou à Tripoli.
Les services de renseignement et les rebelles
Dans ces pays, souvent instables, les Britanniques accordent un intérêt tout aussi prononcé aux services de renseignement et aux mouvements rebelles, potentiels successeurs aux régimes alors en place. Alors que le Darfour, à l’ouest du Soudan, est en proie à un conflit arm é depuis 2003, les services secrets britanniques interceptent les télécommunications des mouvements rebelles. Les lignes téléphoniques ouvertes aux Emirats arabes unis, au Qatar , au Tchad ou en Libye de plusieurs leaders de la rébellion figurent dans la base de données. Exemple : Jibril Ibrahim Mohammed, frère de Khalil Ibrahim, chef du Mouvement pour la justice et l’égalité, qui sera tué en 2011.Dans cette région marquée par les rébellions, les services secrets britanniques suivent de près les télécommunications des caciques des groupes armés soudanais mais aussi tchadiens, comme le démontrent les interceptions visant Albissaty Saleh Allazam, du Conseil d’action révolutionnaire. Les services de renseignement extérieur et intérieur libyens sont, par ailleurs, particulièrement ciblés par leurs homologues britanniques. De même en RDC où les principaux dirigeants de l’armée et des services sont visés. Et plusieurs lignes d’interception précisent « liés aux services de renseignements d’Egypte ».
Plusieurs membres du Mouvement d’émancipation du delta du Niger (MEND), groupe armé qui lutte contre les grandes majors pétrolières anglo-saxonnes dans le sud pétrolifère du Nigeria, sont placés sur écoute. De 2004 à 2014, date d’un accord politique avec les autorités nigérianes, ils menacent des intérêts pétroliers anglo-saxons, en s’attaquant aux tankers et aux pipelines au nom d’une revendication économique et environnementale. Lors de la prise d’otage d’un Britannique par le MEND, on découvre que le GCHQ surveille autant les militaires, les services de renseignement et les négociateurs nigérians et britanniques que les chefs du groupe rebelle.
Les acteurs financiers et économiques
Les objectifs du GCHQ ne sont pas que politiques. On trouve, en effet, au sein des listes les principales élites économiques et financières, des ministres aux industriels et aux philanthropes, comme le Kényan Chris Kirubi. Aujourd’hui, considéré comme l’un des Africains les plus riches et influents, le milliardaire nigérian Tony Elumelu a aussi été ciblé par les interceptions des services britanniques en 2009. Ami du président d’alors, Umaru Yar’Adua, il est à la tête de la United Bank of Africa (UBA).Au Nigéria, on relève aussi bien les identifiants du ministre des Finances , du ministre du Pétrole comme ceux des systèmes de télécommunications ou des principales banques comme Zenith Bank. Apparaissent également les coordonnées du richissime Dahiru Mangal, le plus grand contrebandier de la région, originaire de Katsina, comme le chef de l’Etat nigérian, qu’il soutient financièrement, de même que son homologue du Niger. A Lagos, capitale économique, les espions britanniques n’omettent pas de surveiller les télécommunications de l’Africa Finance Corporation, institution financière panafricaine de financement des infrastructures. Le vice-président, Solomon Asamoah, est particulièrement visé.
En RDC, outre le vice-ministre des Mines, c’est le tout puissant conseiller spécial de Joseph Kabila, Augustin Katumba Mwanke, qui est dans les radars. Cet homme discret, a la haute main sur les contrats miniers et organise ce que la communauté internationale qualifie de « pillage des ressources naturelles » au service du clan au pouvoir.
D’autres hommes d’affaires proches de Joseph Kabila figurent parmi les personnalités visées, comme Victor Ngezayo à la tête d’un groupe d’hôtellerie notamment. Politique et affaires vont de pair dans la province minière du Katanga où le populaire gouverneur, Moïse Katumbi, s’est constitué une richesse considérable. Proche de Joseph Kabila, M. Katumbi a rallié, en janvier 2016, l’opposition.
Les télécommunications de grands groupes étrangers opérant sur le continent sont également surveillées. Il en va ainsi du spécialiste italo-suisse de logistique Mediterranean Shipping Company. La plupart des opérateurs de télécommunications sont espionnés, comme le sud-africain MTN, les Saoudiens de Saudi Telecom, France Télécom et Orange .
Le Monde Afrique
Mauritanie – Sénégal : L’entente sournoise

Le président mauritanien n’a pas été au Forum international de Dakar sur la Paix et la Sécurité en Afrique organisé les 13 et 14 novembre 2017. Il s’est fait représenter non pas par un ministre mais par l’ambassadeur de Mauritanie au Sénégal. Une réaction. Initiateur du G5 Sahel, et en peine pour forcer la main des Américains, maîtres de l’Onu, pour financer son regroupement militaire destiné à remplacer la force Barkhane, Mohamed Ould Abdel Aziz ne veut pas de l’intrusion du Sénégal dans son « affaire ». Le G5 Sahel réclame 450 millions d’euros par an pour l’effectivité de ses contingents de 5000 hommes! Dakar chercherait-il alors à contrarier le démarrage, sans enthousiasme, à vrai dire, d’un G5 Sahel dont il est exclu par la volonté de Nouakchott ?
Entre les deux pays, les scènes de ménage deviennent fréquentes, et l’on se pose de plus en plus de questions sur l’avenir du projet de gaz qu’ils comptent exploiter en commun, sous les auspices de Kosmos Energy. La réalité de la découverte, et son importance, étant assurées, la société américaine, alliée à British Petroleum (BP) peinerait à mettre d’accord les deux partenaires qui, qu’ils le veuillent ou non, sont pourtant unis pour le meilleur et pour le pire.
Ils sont, tous deux, membres influents de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), l’un des rares regroupements sous-régionaux qui marchent en ces temps de crises multiformes. La Mauritanie frappe, à nouveau, aux portes d’une CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest) que les caprices de la politique et d’une identité arabe tumultueuse, lui ont fait quitter en 2000. Parce que le pays, que Moctar Ould Daddah qualifiait pourtant de « trait d’union» entre le monde arabe et l’Afrique, voulait se consacrer à la construction de l’Union du Maghreb Arabe. Une organisation créée en 1989 qui est restée inachevée, à cause de divergences sur la question du Sahara Occidental.
Les raisons d’entente et de bon voisinage sont nombreuses mais la suspicion et les susceptibilités nées des événements de 1989 entre les deux pays, sont entretenues par des va-t-en-guerre ici et là-bas. Sur des questions internes, comme la crise des pêcheurs sénégalais en Mauritanie sommés de rentrer chez eux, en février 2017, ou l’asile et la bienveillance que Dakar accorde à l’opposant Biram Dah Abeid, président de l’initiative pour la résurgence d’un mouvement abolitionniste en Mauritanie (IRA).
Sur le plan extérieur, c’est la crise gambienne qui a livré au monde, l’ampleur des divergences entre Dakar et Nouakchott.
Alors qu’en Mauritanie, la propagande officielle bat son plein pour mettre en avant le «triomphe» du président Aziz, ami de Yahya Jammeh et sur le point de le faire plier, Macky Sall engage ses troupes en Gambie pour chasser du pouvoir le dictateur de Banjul. L’amour-propre du président Aziz est touché quoique l’Union africaine accepte de l’associer aux négociations de dernière minute menées par son président en exercice, le Guinéen Alpha Condé.
Le gaz et ses enjeux
Les relations « froides » entre la Mauritanie et le Sénégal risquent d’avoir de lourdes conséquences sur l’exploitation du gisement transfrontalier de Tortue découvert par Kosmos Energy. La société américaine devra faire preuve de beaucoup de diplomatie, et user de tous ses moyens de persuasion, pour que les deux pays acceptent de taire leurs divergences politiques pour asseoir leur nouvelle position stratégique.
Kosmos aurait bien réussi à dépasser la phase cruciale, à savoir l’accord d’exploitation commune, mais elle se heurte au mur des susceptibilités, quand il s’est agi d’aborder la question des installations sur terre et de l’accord de développement attendu par les pétroliers depuis près d’un an. Pourtant, il faudrait bien qu’il y ait accord, au risque d’hypothéquer ce projet de nature à contribuer à la croissance des économies sénégalaise et mauritanienne. Quelque 25 trillions de pieds cubes de gaz. Une aubaine pour les deux pays.
Au Sénégal, les grands chantiers de l’émergence sont un gouffre financier. Les ressources externes sont coûteuses et difficiles à mobiliser. La rente tirée de l’exploitation du gaz, annoncée pour 2021, peut aider à amortir les coûts.
En Mauritanie, le président Aziz, qui achève son deuxième mandat, a aussi lancé plusieurs gros chantiers que le gouvernement peine à parachever faute d’argent frais. La dette du pays a atteint des sommets (5 milliards de dollars US, soit 93% du PIB). Une situation de quasi faillite qui doit pousser la Mauritanie à saisir l’opportunité du gaz de Tortue et faciliter la sortie (ou le maintien) du pouvoir actuel en 2019.
En dehors des aléas de la politique, les sociétés exploratrices sont déjà engagées dans une course contre la montre. En 2018, elles devraient prendre la décision finale d’investissement (mobilisation des fonds et annonce de la date du développement du gisement et, in fine, le début de la production. D’ores et déjà, la question du «comment exploiter» est réglée : Kosmos Energy et BP ont choisi de vendre une grande partie de la production via deux Floating Liquefied Natural Gas (FLNG). Ces embarcations géantes réceptionneront le gaz, le liquéfieront avant que des méthaniers ne viennent charger la cargaison devenue ainsi liquide. Pas besoin donc de construire des infrastructures de production et de transformation du gaz à terre ; ce qui évite les écueils du choix entre la Mauritanie et le Sénégal.
Ce projet de développement de gaz constitue, à l’heure actuelle, le principal enjeu pour les deux États. Les présidents Macky Sall et Mohamed Ould Abdel Aziz doivent appuyer, en même temps, sur le bouton déclenchant le lancement de l’exploitation. Pour l’instant, la négociation bilatérale sur une validation de « l’accord de coopération intergouvernemental » traîne en longueur et créé de l’embarras pour les pétroliers. Alors, les populations qui fondent de grands espoirs sur Tortue, doivent se dire que, finalement, le « bien commun » risque de rester enfui dans les tréfonds de l’océan. Sans profiter à personne, à cause des inimitiés entre deux présidents « en guerre froide » depuis quatre ans.
Par Mohamed Sneïba
Guinée-équatoriale / Coup d’État manqué : Teodoro Obiang Nguema limoge son petit-fils

Suite à un décret du 23 janvier, il a mis fin aux fonctions d’Enrique Anguesomo, ambassadeur de la Guinée équatoriale au Tchad, arrêté en décembre pour des irrégularités commises dans l’exercice de ses fonctions.
Ruben Clemente Nguema Engonga, président du tribunal de Bata et Martin Obiang Ondo, magistrat du tribunal de Malabo, ont tous deux été licenciés, mercredi 24 janvier.
Le président Nguema a également limogé son petit-fils, Constantino Obiang Mba, directeur général de l’entreprise publique de télécommunication.
Toutes ces personnes sont soupçonnées d’avoir joué un rôle important dans l’organisation de la tentative de coup d’Etat.
Le mercredi 3 janvier 2018, le ministre de la sécurité, Nicolas Obama Nchama, a déclaré dans un communiqué, qu’une tentative de coup d’État contre le président avait été déjouée.
Selon lui, il était prévu pour le 24 décembre et orchestré par des mercenaires tchadiens, soudanais et centrafricains. Le président Teodore Nguema, qui se trouvait dans son palais à Mongomo pour les fêtes de fin d’année, s’est échappé grâce à la vigilance des services de renseignements de son pays et à l’aide de l’armée camerounaise.
Le mardi 23 janvier, il a effectué une visite au Nigéria, et il est actuellement en Ouganda pour la célébration de la fête de l’indépendance. Au cours des deux visites, il a rencontré les dirigeants du Nigéria et de l’Ouganda, certains analystes ont affirmé qu’il cherche des conseils et des liens avec ses homologues qui ont une expérience dans l’armée.
Le président Teodoro Obiang Nguema, 75 ans, est à la tête de la Guinée équatoriale depuis 1979, suite à un coup d’Etat. Il avait évincé son oncle, Francisco Macías Nguema.
WhatsApp: Voici comment le fondateur a eu l’idée de sa création

Cette semaine, plusieurs vétérans de la Silicon Valley se sont réunis au Computer History Museum de Mountain View, en Californie. « Cela a commencé avec l’achat d’un iPhone » a déclaré Jan à cette rencontre. « J’ai été agacé que je manquais des appels quand je suis allé à la gym », ajoute-t-il.
Brian Acton et lui ont donc construit une application pour informer leurs amis de leur disponibilité. Le mercredi 24 janvier avant la projection d’un nouveau documentaire intitulé « Silicon Valley: The Untold », Jan Koum a déclaré : « Nous ne voulions pas construire une entreprise, nous voulions juste construire un produit que les gens utilisaient ». A sa création, WhatsApp a tout de suite été accepté dans l’App Store d’Apple. Cependant, Koum a précisé que l’application n’a pas décollé tout de suite.
Racheté par Facebook en 2014
Cependant, en 2014, WhatsApp comptait plus de 400 millions d’utilisateurs dans le monde et Facebook a accepté de payer plus de 19 milliards de dollars pour l’acquérir, faisant de ses deux fondateurs, des milliardaires.
A la question de savoir pourquoi il allait encore au travail, car c’est comme si Koum avait gagné la loterie. Il répond: « Nous avons encore beaucoup de gens qui n’utilisent pas notre produit, nous voulons les convaincre » , a répondu Koum. « Nous avons encore des problèmes à résoudre ».
Jaures Nguessan
Les 10 plus grands scandales sexuels en politique dans le monde

1- Donald Trump
Après avoir découvert récemment que Donald Trump l’avait trompé, Melania Trump a refusé d’accompagner son mari à Davos où se déroule le Forum économique mondial. C’est la découverte de l’interview accordée par l’actrice de films pornographiques Stormy Daniels qui a tout déclenché. Dans ladite interview qui date de 2011 Daniels avoue avoir eu des relations intimes avec Trump entre 2006 et 2010 quand il était déjà marié à Melania. Le vrai nom de Stormy Daniels c’est Stephanie Clifford.
2- Bill Clinton
Tout le monde se souvient de l’aventure de Bill Clinton avec la stagiaire Monica Lewinsky. Bill Clinton avait failli perdre alors son mandat après le vote sur la procédure de mise en accusation à la Chambre des représentants, le taux d’audience de Clinton avait alors atteint 73%. Il a été pardonné par les milieux publics américains et par son épouse Hillary qui l’a officiellement soutenu pendant le scandale.
3- François Hollande
François Hollande s’est retrouvé au centre d’un scandale car accusé d’avoir trompé sa compagne Valérie Trierweiler, considérée comme la Première dame de France, avec l’actrice Julie Gayet.
4- Moshe Katzav
L’ancien Président d’Israël Moshe Katzav a été condamné à 7 ans de prison pour deux viols et plusieurs harcèlements. Huit femmes ont déposé plaintes, mais seulement deux actions en justice ont été intentées.
5- Arnold Schwarzenegger
6- Silvio Berlusconi