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Laeticia Hallyday échoue: L'annonce de dernière minute qui fait mal, très mal...

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Les fans de Johnny Hallyday se ruent sur le premier album de Jean-Baptiste Guégan. Sosie vocal de Johnny que la veuve a tenté de stopper, il est aujourd'hui numéro un des ventes.
Laeticia Hallyday échoue: L'annonce de dernière minute qui fait mal, très mal...
C'est un énorme désaveu pour Laeticia Hallyday. Les fans de Johnny ont décidé, malgré le fait qu'elle aurait souhaité faire interdire le projet, de se ruer sur le tout premier album de Jean-Baptiste Guégan, le sosie vocal du Taulier.

Ce dernier est, comme le rapportent nos confrères de Gala, numéro un des ventes d’albums en France avec Puisque c’est écrit. Cet opus s'est vendu à 27 422 exemplaires en une semaine, un score auquel la maman des adorables Jade et Joy ne s'attendait sûrement pas.

D'ailleurs, Jean-Baptiste, lui aussi, a été extrêmement surpris par l'accueil réservé à son album. "Je ne m'attendais pas à tout ça. Cela va très vite. Il y a trois ans, j'étais au fond du trou et aujourd'hui, je prépare une tournée des Zéniths", a-t-il en effet confié au Parisien.

"Il comble le manque. Jean-Baptiste me rappelle par sa voix et son humilité mon idole. J'espère qu'il va se faire un nom, car c'est un vrai artiste", a affirmé de son côté, une fan de la première heure de Johnny Hallyday au quotidien, au sujet du nouveau phénomène.

Si Laeticia et Sébastien Farran avaient sorti les griffes en découvrant les projets de Jean-Baptiste, aujourd'hui, ils font face à un échec. L'homme en question peut exercer librement sa passion et semble être déterminé à exister le plus longtemps possible dans l'univers de la musique. Il peut même compter sur Pierre Billon, un ami de Johnny et sa dernière épouse, qui lui a récemment fait de jolis compliments.


Pds: les femmes « excluent » Oumar Sarr et Cie et investissent Karim Wade pour 2024

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Pds: les femmes « excluent » Oumar Sarr et Cie et investissent Karim Wade pour 2024
La Fédération nationale des femmes du Parti démocratique sénégalais (Pds) a tenu ce dimanche 8 septembre 2019, une assemblée générale au siège du parti sis à la Vdn. A l’instar des autres fédérations, celle-ci a évoqué lors des débats, la crise qui secoue le parti après le renouvellement du secrétariat national.

A l’unanimité, ces femmes libérales ont pris fait et cause pour le secrétaire général, Me Abdoulaye Wade. Elles lui ont renouvelé leur soutien et exprimé leur « entière satisfaction » pour avoir selon elles, " consacré l’entrée massive des jeunes et des femmes, les responsables de fédération » dans les instances du parti.

Woré Sarr et ses camarades ont également demandé aux instances habilitées du Pds, de constater « l’auto-exclusion du parti des frondeurs avec à leur tête Oumar Sarr et de procéder à leur remplacement dans toutes les structures où ils siégeaient, dans les coalitions où ils représentaient le parti ainsi qu’à l’Assemblée Nationale ». Dans la foulée, ont annoncé l’investiture de Karim Wade comme prochain candidat du Pds à la Présidentielle de 2024.

Gendarmerie: Succession du Général Cheikh Sène, trois prétendants déclarés

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Gendarmerie: Succession du Général Cheikh Sène, trois prétendants déclarés
La succession du Général Cheikh Sène, Haut commandant de la Gendarmerie nationale qui sera admis à la retraite en novembre prochain, est ouverte. Ainsi, trois prétendants sont déjà, dans les starting-blocks.

D’après Source A, le Général de division, Jean Baptiste Tine, Haut commandant en second, le Général de brigade Moussa Fall, commandant de la gendarmerie territoriale et le Général Mamadou Diouf, commandant de la gendarmerie mobile, restent ses potentiels successeurs.

Ndella Diack abattue dans son appartement à Stockholm: Le témoignage poignant d’Amina Cissé et les derniers mots de la défunte

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Depuis la mort de Ndella Diack, ses meurtriers courent toujours. Mais la police suédoise, qui poursuit son enquête, recueille des informations. Amie de la défunte, Amina Cissé a révélé qu’elle était en conversation vidéo avec Ndella Diack quand les tueurs ont ouvert le feu sur elle.
Ndella Diack abattue dans son appartement à Stockholm: Le témoignage poignant d’Amina Cissé et les derniers mots de la défunte
La Gambienne était assise sur son canapé. Elle était sur le point d’aller se coucher. «Soudain, j’ai entendu un son de pistolet automatique. Ce n’est pas un bruit vous entendez tous les jours. Et la caméra s’est écartée», raconte-t-elle.

« J’ai pensé que quelque chose a été renversé. Alors j’ai continué à parler. Mais quand elle a dit « appelle une ambulance », j’ai compris qu’elle devait être touchée par balle. Puis j’ai raccroché immédiatement et j’ai appelé le 112», Ajoute Amina Cissé, dont le témoignage a été publié par le site d’information suédois «Aftonbladet».

Ndella Diack abattue dans son appartement à Stockholm: Le témoignage poignant d’Amina Cissé et les derniers mots de la défunte
Pour rappel, Ndella Diack, d’origine gambienne, avait été abattue dans son appartement à Stockholm, dans la nuit du 28 août. Pour certains, le mari de la défunte, qui a purgé une peine de prison pour des crimes graves, était la véritable cible des tueurs. Mais jusqu’ici, aucun suspect n’a été arrêté.
 

Ndella Diack abattue dans son appartement à Stockholm: Le témoignage poignant d’Amina Cissé et les derniers mots de la défunte

Ndella Diack abattue dans son appartement à Stockholm: Le témoignage poignant d’Amina Cissé et les derniers mots de la défunte

ASC Saloum: Souleymane Ndéné Ndiaye décrié

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ASC Saloum: Souleymane Ndéné Ndiaye décrié
Les supporters de l’ASC Saloum de Kaolack, réclament le départ de Souleymane Ndéné Ndiaye à la tête de leur équipe. « Le président Souleymane Ndéné et les autres membres du bureau ne sont pas à la hauteur. Ils ont déçu les Kaolackois dans leur façon de faire.

Saloum ne mérite pas sa place en National 1. Depuis 4 ans, Jules Ndéné est à la tête de l'équipe et il n'a jamais convoqué de réunion
», a protesté leur porte-parole, Mbaye Gadiaga, dans le quotidien sportif Record.

L'As Saloum de Kaolack, depuis sa descente en National 1 en 2008, peine à revenir dans l'élite sénégalaise (Ligue 1 et Ligue 2).

Teuss du Lundi 09 Septembre 2019 avec Ahmed Aïdara, Mamy Samb et Mansour Diop

Maroc: Une journaliste en prison pour "avortement"

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Le procès d'une jeune journaliste arrêtée le 31 août pour «relations sexuelles hors mariage» et «avortement» s'ouvre ce lundi 9 septembre au Maroc. Beaucoup dénoncent une persécution politique.
Maroc: Une journaliste en prison pour
Hajar Raissouni a 28 ans. Sur les photos diffusées par ses proches, elle est souriante, porte des lunettes et un voile de couleur vive. Samedi dernier, elle sortait d'une clinique de Rabat lorsque des policiers l'ont arrêtée. Ils ont ensuite interpellé son médecin, emmenant également un infirmier et une secrétaire médicale, puis finalement le fiancé de la jeune femme avec qui elle devait se marier, le 14 septembre.

Hajar Raissouni comparaîtra, ce lundi, et risque deux ans de prison, selon son avocat. Ce dernier insiste pour dire que l'accusation est absurde et mensongère. Hajar se faisait traiter pour une hémorragie interne et, expertise médicale à l'appui, il montrera au tribunal qu'en réalité, elle était soignée pour une possible fausse couche.

« C’est un acte médical et nous avons un rapport médical qui dit qu’il n’y a pas d’avortement provoqué. Il y a peut-être un avortement spontané et cela, n’est pas criminel. Je vais demander la libération de Hajar Raissouni », annonce maître Saad Sehli.

Mais cette affaire dépasse les questions de mœurs. Car Hajar Raissouni travaille pour le quotidien critique Akhbar Al-Yaoum et elle est la nièce d'un éditorialiste à la plume acerbe envers le pouvoir, ainsi que d'un idéologue islamiste ultra-conservateur. Pour les associations de défense des droits de l'homme et pour beaucoup de confrères, son arrestation – après d'autres, similaires – est donc un nouvel avatar d'un climat malsain visant à faire taire les voix dissidentes.

C’est aussi une attaque brutale contre les droits des femmes, comme l'explique le directeur du site d'information Yabiladi.com, Mohammed Ezzouak : « L’émotion a été vive, notamment chez de nombreuses femmes qui ont ressenti, dans leur chair, l’injustice et l’humiliation infligées à cette jeune journaliste. Donc, le cas de Hajar, aujourd’hui, mobilise au-delà des traditionnels cercles de défense de la liberté d’expression au Maroc. Nous avons donc vu que cette mobilisation a peut-être mis en porte-à-faux certains membres du gouvernement qui sont peut-être plutôt ouverts sur les libertés individuelles. »

Un rassemblement de solidarité avec les prévenus se tiendra, ce lundi, devant le tribunal de Rabat où s'ouvre le procès.


RFI

Interdiction du port de voile : Karim Xrum Xax et Cie arrêtés devant la Cathédrale

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Interdiction du port de voile : Karim Xrum Xax et Cie arrêtés devant la Cathédrale
Abdou Karim Gueye, alias Karim Xrum Xax encore arrêté par la police ce lundi matin devant la Cathédrale de Dakar. Il n’est pas le seul; il y aussi quatre autre personnes qui ont été arrêtées. Ces derniers se manifestaient contre l’interdiction du port de voile à l’Institution Sainte Jeanne d’Arc.

Cette nouvelle décision du proviseur de l’institution a vraiment créé la polémique partout au Sénégal.


En détention préventive : Adama Gaye entame une grève de la faim

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En détention préventive : Adama Gaye entame une grève de la faim
Le journaliste Adama Gaye, inculpé pour offense au Chef de l’Etat d’atteinte à la sûreté de l’Etat, commence en a marre de la prison. Il a décidé d’observer ce lundi, une grève de la faim. « Adama informe l'opinion nationale et internationale qu'il a décidé depuis ce matin du 9 septembre 2019 d'entamer une grève de la faim totale.

Il proteste contre son maintien en détention arbitraire et les conditions illégales de ce confinement dans les geôles de Macky Sall », a alerté son avocat, Me Khoureychi Bâ.

Bass Diakhaté: Une trajectoire atypique, résumée par la scène

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Bass Diakhaté: Une trajectoire atypique, résumée par la scène
De soldat à comédien en passant par la case "daara" (école coranique), le parcours de Bass Diakhaté, dont les 40 ans de présence sur la scène artistique sénégalaise ont été fêtés le 4 mai dernier, reste marqué par les turbulences d'une quête de soi pleine d'enseignements sur la vie et les vicissitudes du destin.

À 66 ans, Bassirou Diakhaté – son nom à l'état civil - est passé des rigueurs d'une vie militaire qui semblait peu adaptée dans son cas pour se forger un destin de comédien par le théâtre populaire. Un parcours atypique qui l'a rendu humble et réaliste sur ce qu'il faut attendre de son métier et de sa vie.

Il a pour ce faire pu profiter du bouillonnement culturel de la Médina dans les années 1980, un quartier populaire situé non loin du centre-ville de Dakar qui compte par exemple la star sénégalaise Youssou Ndour parmi ses fils les plus célèbres.

Parcours atypique que celui de ce comédien passé notamment par l'école coranique, une quête de spiritualité s'étant un moment imposée à lui, avant de trouver définitivement sa voie par le théâtre populaire cinq ans plus tard.

"J’étais très turbulent"
Soldat "turbulent", il faisait partie du contingent 72-2 du centre d'instruction militaire Dakar-Bango de Saint-Louis (nord) en 1972 avant de compléter sa formation de base à l'Ecole nationale des sous-officiers d'active (ENSOA) de Kaolack (centre).

"On m'a ensuite affecté au neuvième CFB à Tambacounda (est) parce que j'étais très turbulent. Et là-bas, j'ai fait toutes les bêtises imaginables. Un jour, en plein rassemblement, je suis sorti nu, on m'a collé une punition", rappelle-t-il avec humour, plus de 50 ans après cet épisode de la vie.

Une punition qu'il considère après coup comme "une chance", Bass Diakhaté ayant été emmené à côtoyer à la prison de Kédougou (sud-est) le défunt président du Conseil du gouvernement sénégalais, Mamadou Dia (1910-2009).

"Mamadou Dia, je le voyais faire des va-et-vient dans sa cellule. Il y avait tout près un citronnier qu'il cueillait par moments. Je ne savais rien de l'actualité politique de cette époque. C'est à ma libération en fin 1973 que j'ai su que j'étais tout près des évènements politiques de 1962", raconte le comédien.

Bass Diakhaté n'a pas pu intégrer le corps des blindés comme il l'espérait – son nom a été rayé de la liste, dit-il -, un échec qu'il impute au système du "bras long", consistant à pistonner des proches dans l'administration et les structures publiques.

"Je me suis dit que mon armée est finie, je m'en fous. Je voulais vraiment être militaire et avoir des grades. Mes parents m'ont demandé de me présenter au concours de la police, mais j'étais attiré par l'effervescence artistique de la Médina", explique-t-il.

Depuis 1979, ce natif de Bambilor, dans le département de Rufisque (ouest), à 27 kilomètres de Dakar, tient ainsi en haleine son public et rayonne à l'écran, happé qu'il est par le théâtre populaire dans lequel il a fait ses premières armes à la Médina.

"La Médina était un nid d'artistes à cette époque-là. Si on n'était pas dans le football ou le basketball, on était dans l'art ou les chants khadre qui étaient en vogue. Il y avait des +dahira+ (associations de fidèles) célèbres, +Les bonnets rouges+ par exemple. Youssou N'Dour et son oncle Doudou Sow, le père de Thione Seck, parmi d'autres. On y rencontrait beaucoup de monde", se souvient-il.

Bass Diakhaté intègre de cette manière la troupe "Sine dramatique" regroupant des natifs de la région du même nom, correspondant actuellement à Fatick (centre).

"J'avais besoin d'avoir des repères"
À cette époque, rappelle-t-il, "Sine dramatique" assurait, avec "Les Canadiens", l'animation culturelle à la Médina, dans les années 1970-1980.

Malgré le succès, il décide de quitter la troupe artistique pour l'école coranique de Soum Nane, un village situé à sept kilomètres de Diakhao, dans la région de Fatick.

"Le théâtre, c'était nous, le milieu théâtral et la population. Alors que le +daara+, c'était moi, ma personne. J'avais besoin d'avoir des repères, de m'éduquer. Cela me sert jusqu'à présent, car dans le théâtre il faut de l'endurance", explique-t-il.

Bass Diakhaté devient même "Baye Fall" et adopte la philosophie du mouridisme. "Si je vous montre mes photos de souvenirs, vous n'allez pas me reconnaître", dit-il, faisant allusion notamment à ses dreadlocks de l'époque.

Mais l'appel de la scène est définitivement plus fort que tout chez lui. Il revient donc à l'art en 1994 en intégrant la troupe théâtrale "Daaray Kocc", où il a été introduit par son ami Djibril Samb et le comédien Baye Ely.

Il valse alors entre le théâtre et le cinéma, au rythme de ses apparitions dans des productions destinées à la scène ou à la télévision.

Il joue comme figurant s'il ne joue pas simplement le rôle principal de plusieurs sketches dont "Diangue yi tass na" - sa première production avec la troupe "Daaray Kocc", "Les quatre vieillards dans le vent", "Rée ba tass", "Bicho Ballo" (pièce tournée avec "Sine Dramatique").

Cette dernière production a été tournée dans les studios de l'ancien siège de la Radiodiffusion-télévision sénégalaise (RTS), sur l'avenue de la République, avec un décor emprunté au Théâtre national Daniel-Sorano.

"Il y a des scènes extérieures qui ont été jouées à Mermoz (un quartier dakarois). On a filmé à l'époque avec deux caméras manuelles", se souvient Bass Diakhaté qui prend ainsi son envol avec cette pièce.

"Bicho Ballo", l'une de ces productions en question, parlait de la vie quotidienne au Sénégal, car pour l'artiste comédien, "le théâtre est la vie de tous les jours".

"L'artiste ne donne pas de solution, il met le doigt sur la plaie, le problème. Il ne doit pas y avoir de sujets tabous au théâtre, tout ce qu'on dit ou fait existe dans cette société. Cela ne se passe pas toujours ailleurs comme le prétendent certains", explique-t-il.

Il passe cinq ans à "Daaray Kocc" avant de s'engager dans une carrière solo, se produisant à la demande. "Un artiste a besoin de liberté", s'explique Bass Diakhaté.

"Je ne jubile jamais après un succès"
Ses rôles au grand écran sont de référence. Il a ainsi joué dans "Atlantique" (2019) de Mati Diop, "La Pirogue" (2012) de Moussa Touré, "Madame Brouette" (2002) de Moussa Sène Absa, "Faat Kiné" (2000) d'Ousmane Sembène et "Almodou" (2002) du réalisateur Amadou Thior.

Dans ce film, il incarne le personnage de Serigne Banee, le marabout qui vit de la mendicité de ses petits disciples. Un film à succès qui dénonce l'exploitation des enfants +talibés+ (enfants-mendiants). Mais pour Bass Diakhaté, le succès d'un film ne doit pas être attribué au travail de l'acteur, mais au scénariste plutôt.

"Je ne jubile jamais après un succès, car c'est la pensée d'un autre. Un scénario ne se lit pas, il se comprend. Il faut que les artistes prennent le temps de comprendre les scénarios", dit celui qui reconnaît avoir beaucoup appris auprès des réalisateurs et metteurs en scène côtoyés.

Il cite "Almodou" d'Amadou Thior parmi les films qui l'ont rendu le plus heureux, Sidy Niang l'ayant le plus marqué comme binôme.

"Avec Sidy Niang, confie-t-il, on a fait notre enfance ensemble. On est entré au théâtre ensemble, le duo qui m'a le plus plu est celui avec Sidy Niang parce qu'on a partagé beaucoup de choses".

Le comédien conseille aux jeunes artistes d'étudier le métier de comédien, même en comptant avec leur passion car, dit-il, "pour avoir une bonne assise dans ce métier, il faut se former".

En revanche, Bass Diakhaté s'élève contre l'assertion selon laquelle "l'art ne nourrit pas son homme". Il est peut-être difficile de devenir "un millionnaire (avec ce métier), mais si tu fais correctement ton travail, tu peux en vivre", argue-t-il.

"Je rends grâce à Dieu, je me suis marié et j'entretiens ma famille avec le théâtre. Mes enfants sont à l'université, et le dernier au lycée. D'autres sont footballeurs", dit-il.

Des "rapports pas catholiques"
La célébration de ses 40 ans de carrière n'est pas non plus pour lui une fin en soi, tant et si bien qu'"il n'y a point de retraite chez l'artiste", affirme le comédien.

"Il y a des rôles de vieux dans les films comme au théâtre. Si un réalisateur a besoin d'un vieux de 70 ans, comment ferait-il ?" s'interroge-t-il, ajoutant : "On est là jusqu'à la mort."

Parlant de ce qu'il déplore dans son métier, il a évoqué "les rapports pas catholiques" entre les professionnels du théâtre. "Certains mettent en avant des intérêts personnels. Mais grâce à Dieu, les choses changent avec la nouvelle génération et le métier est plus dynamique."

Bass Diakhaté salue autant les changements survenus dans la gestion du Théâtre national Daniel-Sorano, une institution qui intègre désormais le théâtre dit populaire dans ses pièces.

"C'était ce cloisonnement entre théâtre professionnel et populaire qui a beaucoup retardé notre théâtre. C'est heureux aujourd'hui que l'on efface cette frontière", se réjouit-il.

Cet amateur de football, membre du "12ème Gaïndé", le club de supporteurs des Lions du Sénégal, table à terme sur une hausse des subventions accordées par le ministère de la Culture et de la Communication pour le rayonnement du théâtre.

APS

CABINET DAROU SALAM - Ibrahima khalil niane: "Képp kou beug fadiou ci Al Quran..."

Affaire Karegeya: Des mandats d'arrêt sud-africains émis contre deux Rwandais

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Ismael Gafaranga et Alex Sugira sont soupçonnés par la justice sud-africaine d'avoir participé, en 2014, à l'assassinat de l'ancien chef des renseignements rwandais, alors en rupture de ban avec le président Paul Kagame. Les mandats d'arrêt les visant interviennent après cinq longues années de procédure judiciaire.
Affaire Karegeya: Des mandats d'arrêt sud-africains émis contre deux Rwandais
Le 1er janvier 2014, Patrick Karegeya est retrouvé étranglé dans sa chambre d'hôtel à Johannesburg. Dès le début de l'enquête, la justice sud-africaine identifie rapidement quatre suspects et leur lien avec le régime de Paul Kagame. Pour éviter l'incident diplomatique, le parquet refuse d'engager des poursuites et la procédure s'enlise.

Pour David Batenga, neveu de Patrick Karegeya, ces deux mandats d'arrêt sont donc une première victoire : «On a attendu bien trop longtemps. Nous allons continuer de nous battre pour ramener les assassins dans notre pays. Nous n'abandonnerons pas et, heureusement, nous vivons dans un État de droit. Ce n'est pas le Rwanda. Donc, les obstacles ne feront que retarder la justice mais nous savons que, tôt ou tard, la lumière sera faite».

Gihanna Kennedy, l'un des avocats de la famille, ne se fait pas d'illusion sur l'issue de ces mandats. Mais un premier coup a été donné et, à cette heure, c'est tout ce qui compte, estime-t-il : «Nous savons parfaitement que le gouvernement rwandais ne va pas extrader ses chefs militaires pour qu'ils aillent à la barre dans un procès en terre étrangère, mais l'Afrique du Sud peut désormais saisir Interpol. Que ces hommes essaient de mettre un orteil en dehors du Rwanda et ils seront arrêtés sur-le-champ. Et ça, c'est un message important, envoyé par une cour indépendante dans un pays indépendant».

Kigali a toujours démenti la moindre implication dans l'assassinat de Patrick Karegeya.

Au Sénégal : Encore une rentrée ratée pour les écoles Yavuz Selim

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L'Afrique fait sa rentrée (2). Le réseau d'éducation, privé d'autorisation d'enseigner depuis 2017 sur demande de l'Etat turc, ambitionne de rouvrir ses établissements d'excellence sur le modèle français. Les grilles des huit écoles Yavuz Selim au Sénégal restent encore closes en cette rentrée 2019. Trois ans déjà que l'Etat sénégalais a retiré l'autorisation d'enseigner à ce groupe scolaire formant les élites de la nation.
Au Sénégal : Encore une rentrée ratée pour les écoles Yavuz Selim
Malgré la fermeture de ses écoles, Madiambal Diagne, le président du conseil d'administration de Yavuz Selim ne désarme pas et envisage même un nouveau projet éducatif qu'il nomme Concorde. Des écoles, de la maternelle au bac, qui suivraient le cursus français. Il y a "une forte demande de l'intelligentsia sénégalaise, dit-il, et les écoles françaises sont toutes complètes". Le projet sera financé sur ses deniers personnels, sans investisseurs étrangers. "Pas question d'être encore victimes de tractations diplomatiques ou de guerres internes à d'autres pays", tempête-t-il, se remémorant l'aventure de ses écoles turques, les précédentes.

En octobre 2017, le ministère de l'intérieur sénégalais avait déployé un cordon de policiers empêchant les élèves d'accéder à leur classe. Le geste avait suscité une grande indignation, puis été suivi d'explications confuses, qui se sont éclaircies lorsque le gouvernement a demandé que les écoles Yavuz Selim soient transférées sous l'administration de la fondation Maarif, propriété de l'Etat turc.
"Chasser les terroristes"

Fondé en 1997, le groupe scolaire Yavuz Selim fait partie de l'Hizmet, le vaste réseau éducatif et humanitaire du prédicateur turc Fethullah Gülen. Cet ancien allié, devenu ennemi juré, du président Recep Tayyip Erdogan est accusé par ce dernier d'avoir fomenté la tentative de coup d'Etat du 15 juillet 2016 en Turquie. En représailles, le président turc a lancé une entreprise mondiale de démantèlement des réseaux de la confrérie Gülen, et c'est en Afrique que cette traque est la plus intense.

Alors, depuis trois ans, le président Erdogan multiplie les visites diplomatiques et les tractations commerciales durant lesquelles il exige des gouvernements africains de l'aider à "chasser les terroristes gülénistes" en fermant les écoles et les ONG affiliées à l'Hizmet, puis en les rouvrant sous l'égide de la fondation gouvernementale Maarif. Une stratégie payante dans la plupart des pays du continent, où les investissements turcs sont un appui précieux au développement.

Ainsi, l'Etat turc a réussi à récupérer des écoles "gülénistes" au Cameroun, au Niger, en Côte d'Ivoire, au Mali, au Maroc, en Guinée, au Soudan du Sud, en Somalie, au Tchad et en Guinée équatoriale.

Au Sénégal, si Ankara a obtenu la fermeture des écoles, elle n'a pas pu en récupérer les locaux pour y installer ses professeurs. En 2018, Yavuz Selim a gagné son procès contre l'Etat et "pu empêcher que les écoles soit mises sous l'administration provisoire sénégalaise, contrairement au Mali ou à la Guinée", explique Me Moussa Sarr, son avocat. Si les bâtiments ont été préservés, le groupe scolaire n'a pas récupéré son autorisation d'exercer. Les classes sont vides et risquent de le rester encore longtemps. "Nous avons gagné cette bataille judiciaire, mais les élèves ont dû s'inscrire ailleurs". A regret.

Echanges économiques au beau fixe

L'élite sénégalaise était très attachée à ces écoles d'excellence qui affichaient régulièrement les meilleurs taux de réussite au brevet et au bac. La fondation Maarif a bien ouvert des établissements à Dakar, Thiès et Saint-Louis, mais "leurs classes sont vides, car les parents ne croient pas en leur projet éducatif, alors que notre école était considérée comme la meilleure de la place", affirme Madiambal Diagne.

Le discours rôdé du président Erdogan accusant les professeurs des écoles du réseau Hizmet de propager une idéologie islamiste dangereuse, prosélyte, et de former les têtes pensantes d'un gouvernement de l'ombre, n'a pas pris au Sénégal. Parmi les 3 600 élèves des écoles Yavuz Selim, nombreux étaient les enfants de membres du gouvernement. Ceux d'Abdou Mbow, vice-président de l'Assemblée nationale par exemple ou, plus étonnant, la fille de Serigne Mbaye Thiam, alors ministre de l'éducation nationale.

"Nos enfants n'ont jamais été radicalisés, contrairement à ce que le gouvernement turc dit, il n'y avait pas de manipulation idéologique, assure Bassirou Kébé, président de l'Association des parents d'élèves de Yavuz Selim. Les professeurs et le cadre d'enseignement étaient excellents, les classes ne dépassaient pas vingt-quatre élèves. A part l'apprentissage du turc, qui n'était pas obligatoire, les cours suivaient le curriculum sénégalais." A l'annonce de la fermeture de l'école, Bassirou Kébé et les autres parents ont dû se démener pour trouver aux milliers d'élèves des places vacantes dans des classes, alors que la rentrée venait de démarrer.

Pour l'Etat sénégalais, le pari s'est avéré gagnant. Après avoir fermé les écoles Yavuz Selim, Macky Sall a inauguré en décembre 2017 le nouvel aéroport international Blaise-Diagne dont les travaux ont été achevés par les sociétés turques Summa et Limak. Puis, en janvier 2019, un mois avant sa réélection, il a coupé les rubans du marché international et de la gare des gros-porteurs de Diamniadio construits par la société stambouliote DM. Entre la Turquie et le Sénégal, les échanges économiques sont au beau fixe. De 2004 à 2014, leur volume a été multiplié par dix, atteignant 144 millions d'euros et devrait atteindre 1,8 milliard d'euros d'ici à 2023.

Le monde

REPLAY - SOIR D'INFO - Pr : ARAME TOURÉ - 09 Septembre 2019 - Intégralité

Traite d'êtres humains: Trois ans de prison requis contre un ex-ministre du Burundi

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Ce lundi 9 septembre s'est tenu au tribunal de Nanterre le procès d'un ancien ministre burundais, ex-haut fonctionnaire de l'Unesco et de son épouse. Poursuivis notamment pour traite d'être humain, ils sont accusés d'avoir exploité 10 ans durant un compatriote burundais dans leur villa de l'ouest parisien. Compte-rendu d'audience.
Traite d'êtres humains: Trois ans de prison requis contre un ex-ministre du Burundi
« Methode, les yeux dans les yeux, jamais je ne vous ai demandé de vous agenouiller devant moi, jamais », apostrophe durement Gabriel Mpozagara. « Vous ne pouvez pas interpeller le plaignant », interrompt la juge. « N'utilisez pas ce ton, pas de menace ». Jusqu'à cet éclat, l'ex-procureur et ministre de la Justice du Burundi avait tenté, d'une petite voix mais non sans effets de manche, de défendre sa version.

Venu en France pour accompagner leur enfant autiste, phobique de l'avion, Methode Sindayigaya avait dit avoir perdu son passeport. Le couple n'avait pas voulu le jeter à la rue. Il était devenu, explique l'accusé, « une sorte de garçon au pair, un ami qui aidait parfois aux tâches ménagères ». C'est lui qui voulait rester, raconte l’ancien haut fonctionnaire.

« Au point de ne pas voir sa femme et tout jeunes enfants pendant dix ? » demande la juge à l'épouse Mpozagara. « Il était libre comme l'air, c'est de sa faute, puisqu'il ne voulait pas repartir » rétorque, plus véhémente, l'élégante septuagénaire.

« Aujourd'hui, je suis libre »

Face au couple, Methode Sindayigaya a une posture modeste, mais ne baisse pas les yeux. Il raconte comment, parti pour s'occuper de leur fils pendant trois mois, il s'est fait voler sa vie. Dix ans à travailler 19h sur 24, mal nourri, mal logé, humilié.

S'il ne s'est pas enfui, c'est par peur : isolé dans un pays inconnu dont il ne maitrisait pas la langue, son passeport confisqué par un couple puissant ; peur pour sa famille aussi, qui aurait reçu des menaces au pays. « Aujourd'hui je suis libre, fier et je demande seulement justice », confie-t-il.

Le parquet a requis trois ans de prison, dont un avec sursis et mise à l'épreuve. Les avocats de Methode ont demandé plus de 750 000 euros de réparation. La défense a plaidé la relaxe pour traite d'êtres humains. Jugement attendu le 21 octobre.


RFI


Kaolack: Bébé Achoura une Dame Accouche des Tripplés

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Cheikh Mouhidine Samba Diallo n'a pas lésiner sur les moyens pour perpétuer l'initiative "Bébé Achoura".
En effet c'est une forte délégation du saint homme conduite par son fils Cheikh Ibrahima Diallo et du président du comité d'organisation Sabassi Faye qui a fait le déplacement à l'hopital Elhadji Ibrahima Niass pour remettre un lot de cadeaux aux nouveaux nés. Et pour cette année c'est des triplés à l'honneur pour célébrer le début de l'an musulman.

Samuel Eto’o: «Le Cameroun, c’est le Brésil de l’Afrique»

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Samuel Eto’o qui vient tout juste de mettre un terme à sa longue carrière de footballeur a donné un entretien à RFI. Il parle entre autres de son parcours et du foot africain. Il évoque la suite et pourrait rester dans le milieu du ballon rond, pourquoi pas comme entraîneur.
Samuel Eto’o: «Le Cameroun, c’est le Brésil de l’Afrique»
«J’ai parcouru le monde en tant que footballeur, il est temps pour moi de passer à autre chose», lâche Samuel Eto’o dans cet entretien.

L’ancien international camerounais, 38 ans, qui avoue avoir connu des « beaux moments », retient surtout la Coupe d’Afrique 2000 au Ghana et Nigeria qu’il a remporté. «C’était un moment unique pour moi. J’étais le plus jeune et je m’étais battu pour être incontournable. Je sentais que l’on allait gagne».

« Le Cameroun doit gagner plus »

Samuel Eto’o se remémore aussi sa victoire lors de la Coupe du Roi avec Majorque. «Pour nous, cela représentait beaucoup de choses», dit-il. Eto’o se rappelle aussi de ce Cameroun-Brésil où sa mère avait fait pour la première fois le déplacement en Europe et où il estime avoir inscrit le plus beau but de sa carrière. «Avant la rencontre, j’avais demandé un tee-shirt avec "merci, maman".

En 2004, Samuel Eto’o se souvient aussi du déclin du Cameroun en 2004 après avoir remporté deux Coupes d'Afrique des nations. «On avait la possibilité de gagner la Coupe du monde en 2010 en Afrique du Sud. Mais quand vous croyez à quelque chose, les autres n'y croient pas», se désole-t-il tout en reconnaissant une part de responsabilité dans le climat délétère qu’il y avait à l’époque dans l’équipe nationale.

En 2019, le Cameroun, tenant du titre, passe à côté de sa CAN en Égypte sous la houlette de Clarence Seedorf. «Le Cameroun doit gagner plus. Le Cameroun, c’est le Brésil de l’Afrique», avance l’ancien joueur du Barça.

Lui donner une place

En ce qui concerne la CAN 2019 qui ne s’est pas déroulée au Cameroun comme prévu, Samuel Eto’o avoue s’être senti «très mal». « J’ai tout fait pour que les relations entre l’État du Cameroun et la Confédération africaine de football s’améliorent. J’ai terminé ma mission en faisant en sorte que le Cameroun ne perde pas sa CAN et qu’elle soit repoussée»

«Je suis un joueur unique. On doit me donner ma place. Je suis le meilleur en Afrique. Je l’ai gagné dans les stades, c’est un fait. Les autres le savent et doivent l’accepter. Quelqu’un d’autre viendra et fera mieux que moi. Je sais que je ne suis pas éternel», raconte Samuel Eto’o à son propos.

« Nous ne sommes que bons à dénigrer nos propres frères »

A propose du Ballon d’or, l'ancien attaquant n’a «aucune frustration» de ne jamais l’avoir obtenu, il en veut à son continent : «Nous ne sommes que bons à dénigrer nos propres frères». Il poursuit «nous ne sommes pas respectés. On ne peut pas m’expliquer que Mané, Salah ou encore Aubameyang ne peuvent pas être dans les 5 premiers. Lionel Messi et Cristiano Ronaldo sont très forts, mais cette saison, c’est Mané et Salah»

«Je voulais avoir plusieurs portes ouvertes à la fin de ma carrière. Je ne serai pas loin du foot. Je ne ferai que des choses qui m’épanouissent. Et même si les gens m’aiment, je ne pense pas me lancer en politique », raconte l'ancien milanais qui pourrait embrasser une « carrière d’entraîneur».

«Je vais me reposer, j’ai besoin de vacances. Je vais voyager avec ma charmante épouse», conclut Eto’o.

Violences xénophobes en Afrique du Sud : Le Nigeria rapatrie 600 ressortissants

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Les autorités nigérianes ont annoncé le rapatriement de quelque 600 ressortissants à partir de ce mercredi 11 septembre. Ce week-end, une nouvelle personne a été tuée à à Johannesburg, portant à 12 le nombre total de victimes des violences xénophobes depuis la semaine dernière.
Violences xénophobes en Afrique du Sud : Le Nigeria rapatrie 600 ressortissants
C'est une offre du propriétaire de la compagnie nigériane Air Peace qui a tout déclenché mercredi dernier. En soutien aux victimes des violences xénophobes en Afrique du Sud, Allen Onyema, le directeur général d'Air Peace, a offert de rapatrier gratuitement d'Afrique du Sud tout Nigérian qui le souhaitait. Depuis, environ 600 ressortissants se sont portés candidats sur les 100 000 résidants estimés par les autorités consulaires de Johannesburg.

L'évacuation devait initialement débuter vendredi dernier, mais elle a pris du retard pour des raisons administratives. Les immigrés nigérians devaient en effet d'abord obtenir un certificat de voyage, faute pour beaucoup d'entre eux d'avoir un passeport en cours de validité. Le problème est désormais réglé. Leur rapatriement démarrera ce mercredi 11 septembre, ont déclaré les autorités nigérianes. Un premier avion de la compagnie Air Peace transportera 320 passagers.

Un autre sera affrété aussitôt après.
Ce pont aérien inédit entre les deux pays intervient alors que la situation diplomatique se normalise. Après plusieurs jours de tensions, Abuja a envoyé un émissaire en Afrique du Sud et déclaré vouloir chercher des solutions avec Pretoria. Et les deux chefs d'État doivent se rencontrer début octobre en Afrique du Sud, lors d'une visite prévue de longue date.

Les tensions entre les deux premières puissances économiques du continent pourraient être lourdes de conséquences. La semaine dernière déjà, le Nigeria a boycotté le Forum économique mondial pour l'Afrique qui se tenait au Cap.

RFI

Le message très maladroit de Lââm pour défendre Brigitte Macron contre les attaques de Jair Bolsonaro

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Depuis plusieurs jours, Brigitte Macron est la cible de nombreux visages politiques brésiliens, parmi lesquels le président Jair Bolsonaro. Sur Twitter, Lââm a tenu à prendre la défense de la première dame... très maladroitement.
Le message très maladroit de Lââm pour défendre Brigitte Macron contre les attaques de Jair Bolsonaro
Lââm aurait peut-être mieux fait de réfléchir avant de publier son tweet. Ce lundi 9 septembre, la chanteuse a tenu à répondre, à sa manière, aux attaques brésiliennes qui visent Brigitte Macron depuis plusieurs jours. Les hostilités ont été lancées par le président en personne, Jair Bolsonaro, qui s'en est pris au physique de la première dame dans plusieurs tweets. Il a été depuis été suivi par quelques uns de ses ministres. L'un d'entre eux a déclaré il y a quelques heures seulement que Brigitte Macron était "vraiment moche". Une vague de soutiens brésiliens à Brigitte Macron, baptisée #DesculpaBrigitte, est devenue virale sur Twitter.


De son côté, Lââm a tenu à réaffirmer son soutien à Brigitte Macron d'une étonnante manière. En faisant la part belle au physique de notre première dame, la chanteuse a jugé bon de s'en prendre à celui de son homologue brésilienne, Michelle Bolsonaro. Pire encore, l'interprète de Petite sœur a attaqué les transsexuels : "Notre Brigitte est mieux que sa femme ! Et qui sait ? C'est peut-être un trans sa femme ? Au Brésil, elles sont soit refaites, ou ce sont des trans !".

"Attention, j'aime les trans !"

Le message très maladroit de Lââm pour défendre Brigitte Macron contre les attaques de Jair Bolsonaro
Et de poursuivre, en nuançant son propos : "Attention ! J'aime les trans. Mais sa femme ressemble à un homme, désolée". Lââm est allée encore plus loin en insultant nommément le président Jair Bolsonaro et son ministre : "Quels cons". La chanteuse a étayé son propos en publiant une photo de la première dame brésilienne. Répondant à un internaute affirmant que Jair Bolsonaro"ne ressemblait à rien", Lââm a réitéré ses insultes : "C'est un connard". Voilà qui est dit !

Le message très maladroit de Lââm pour défendre Brigitte Macron contre les attaques de Jair Bolsonaro


VIDEO - Wally Seck devient officiellement actionnaire à la 2stv

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