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Le Ministre à la recherche des parrainages dans les marchés avec les vendeurs.....


Seydi Gassama:" nous avons constaté une campagne électorale prématurée"

Une intelligence artificielle traduit un livre de 800 pages en 12 heures

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Il s'agit d'une première mondiale, une intelligence artificielle a réussi l’exploit de traduire un livre de 800 pages en seulement 12 heures, graphiques et tableaux y compris !
Une intelligence artificielle traduit un livre de 800 pages en 12 heures

L’intelligence artificielle en question a été conçue par Quantmetry, un spécialiste des IA, ainsi que par la startup allemande spécialisée dans la traduction DeepL. Les deux sociétés lui ont confié un véritable pavé complexe et imbuvable pour un grand nombre de personnes, à savoir l’ouvrage : “Deep learning“, co-écrit par Yoshua Bengio, Ian Goodfellow et Aaron Courville. Un livre référence dans l’apprentissage profond qui fait plus de 800 pages.

Traducteur, un métier déjà en péril face au talent des intelligences artificielles ?

La prouesse tient aussi bien dans le temps qu’il a fallu pour traduire l’ouvrage, à savoir une douzaine d’heures, que dans sa qualité. En effet, l’IA a réussi à traduire le texte, mais aussi les tableaux et les graphiques, sans besoin du moindre humain pour l’épauler. Au final, la qualité de traduction est plus que satisfaisante, puisque quatre spécialistes humains cette fois, se sont penchés sur le travail et estiment que la traduction est fiable à plus de 85 %.

Jérémy Harroch, le PDG de Quantmetry a souligné : « Traduire un livre aussi technique que Deep learning ne représente pas le même niveau de difficulté que de traduire un roman, notamment pour les figures, les graphiques et les formules mathématiques ».

Quantmetry explique à propos de DeepL : « Son outil a un niveau de performance beaucoup plus fort que les solutions grand public du type Google Translate ou Bing Microsoft Translator qui font du mot à mot sur des phrases courtes ». De quoi imaginer qu’à l’avenir, le métier de traducteur sera amené à disparaître ou du moins sur ce genre d’ouvrages scientifiques, car concernant les ouvrages littéraires les intelligences artificielles manquent encore d’émotions pour comprendre ce qu’a voulu laisser transparaître un auteur.

Des IA pour démocratiser des ouvrages méconnus

Le PDG de Quantmetry a indiqué : « 85% du texte est resté tel que traduit par l’IA. Les corrections ont donc été marginales ». Peu de corrections humaines ont donc été nécessaires. Le gain de temps et d’argent est colossal, les entreprises l’estiment à 80%. Il aurait fallu une équipe d’au moins 10 personnes, spécialistes du sujet pour traduire ce livre et la mission aurait sans doute durée plusieurs mois, voire une année de travail. Pour espérer rentabiliser ce livre, il aurait fallut vendre au moins 100.000 exemplaires, alors que dans le cas présent une poignée de livres suffirait !

Pour l’ensemble de l’humanité, même si certains critiqueront l’initiative, c’est un grand pas pour offrir plus de connaissances au monde et pour démocratiser des domaines marginaux. En effets, il existe des centaines de milliers de livres qui ne sont pas traduits dans d’autres langues faute de lecteurs suffisants, les éditeurs ne se lancent donc pas dans des traductions plus coûteuses que le retour sur investissement potentiel. Avec l’IA DeepL, des thèses, des travaux scientifiques, etc. pourront aussi être traduits et servir de supports pour des chercheurs à l’autre bout du monde.

Le livre sortira en version française le 18 octobre.





Begeek.fr


L'actualité internationale de Walftv du jeudi 11 octobre 2018

Rétablissement de la peine de mort, les Sénégalais donnent leur avis

« SOUBA SOUBA » en collab avec Jaaw Ketchup

Francophonie : la secrétaire générale s'accroche, sa successeure essuie des reproches

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Michaëlle Jean persiste et signe : en fin de mandat, la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) ne semble toujours pas se résoudre à passer la main lors du 27e sommet de l’institution qui s’est ouvert ce jeudi à Erevan, en Arménie.
Francophonie : la secrétaire générale s'accroche, sa successeure essuie des reproches

Alors que son départ est programmé depuis plusieurs mois, cette Canadienne d’origine haïtienne refuse toujours de renoncer à se représenter. Jeudi midi, dans son discours lors de la cérémonie d'ouverture, elle a fustigé «les petits arrangements entre Etats», proclamant qu'une «organisation qui ruse avec ses valeurs et ses principes est déjà une organisation moribonde». Un discours violent et peut-être amer.

La veille, même ses derniers alliés, le Canada et Québec (la province siège au même titre que le gouvernement fédéral à l’OIF), avaient finalement refusé de la soutenir. Sa dernière carte était perdue ? «Rien n’est joué» faisait savoir, quelques heures plus tard, le porte-parole de Michaelle Jean. Pourtant le match semblait déjà perdu d’avance, car aucun candidat ne peut se présenter ou se représenter sans le soutien d'un Etat. 

Sa très probable successeure est d’ailleurs connue depuis plusieurs mois : Louise Mushikiwabo, l’actuelle ministre des Affaires étrangères du Rwanda. Une candidature endossée bien avant le sommet d’Erevan par la France et l’Union africaine, deux poids lourds historiques de l’OIF, créée en 1970. 

«Tout sauf elle»

Inhabituelle autant qu'inattendue, cette ultime bataille se déroule dans un climat électrique. Paradoxalement, ce n'est pas tant le regret de voir Michaelle Jean quitter son poste qui provoque des tensions.  Et son bilan ne suscite pas forcément l’enthousiasme.

En interne, certains rappellent discrétement qu’elle a procédé à des nominations «maladroites», ne tenant pas compte du délicat équilibre entre pays. Et qu’elle n’a jamais su réellement imposer sa légitimité face aux chefs d’Etats africains qui constituent la majorité des membres de l'OIF.

Sa réputation a aussi été fragilisée après la révélation de ses dépenses excessives, notamment pour son appartement de fonction à Paris (près 300 000 dollars, soit 260 000 euros) ou des voyages pas forcément indispensables (50 000 dollars pour quatre nuits dans un palace new-yorkais en septembre 2015).

Enfin, sa première rencontre avec Emmanuel Macron, fin juillet 2017, «fut un désastre, elle était totalement décalée, arrivant à Paris au dernier moment après des vacances prolongées à Assinie chez le président ivoirien», commente un observateur qui a suivi la rencontre.

Très vite, après l’arrivée de Macron à l’Elysée, le «tout sauf elle» se serait ainsi imposé, avec l’accord tacite d’un certain nombre d’Etats membres. Restait à trouver la perle rare pour la remplacer. A l’issue d’un long processus, le nom de Louise Mushikiwabo a finalement émergé. Et c’est bien cette candidature qui a soudain déclenché des levées de boucliers. Car, décidément, le Rwanda reste un pays à part, suscitant des réactions épidermiques que peu d’autres pays provoquent. Surtout en France.

Sur Twitter, à la veille de la désignation de Louise Mushikiwabo, d’anciens militaires un temps engagés au Rwanda au sein de l'Opération Turquoise, ne décoléraient pas contre ce qu’ils perçoivent comme un geste de Paris envers un pays, où la France est fortement soupçonnée d’avoir soutenu les chefs d’orchestre du génocide de 1994.

Louise Mushikiwabo, 57 ans, a vécu cette histoire dans sa chair : installée aux Etats-Unis quand les massacres commencent, elle assiste de loin, impuissante, au massacre de sa famille. Elle ne retournera au Rwanda qu’en 2008, après dix-huit ans d’exil.

La France, en soutenant cette candidature, chercherait-elle à se réconcilier avec le Rwanda ? Certains semblent le regretter. Dans une tribune  publiée par le Monde fin août, l’écrivaine ivoirienne Véronique Tadjo se déclare ainsi «perplexe» face à cette hypothèse, jugeant même utile d’ajouter que «la France a toujours nié» cette complicité, sans aucun autre commentaire.

Elle regrette également cette nomination annoncée, alors «qu’au Rwanda, le français a été remplacé par l’anglais comme langue d’enseignement». Certes, mais le français est toujours l’une des langues officielles du Rwanda. Contrairement à ce qu'affirment un peu vite un grand nombre de commentateurs. Or par ailleurs, la vraie langue nationale, hier comme aujourd'hui, reste le kinyarwanda, partagée par toute la population, fait rare en Afrique.

Quinze jours plus tard, début septembre, nouveau coup de semonce dans le quotidien du soir : pas moins de quatre anciens ministres français de la Francophonie cosignent une tribune  dénonçant «une décision unilatérale» imposée par la France à ses partenaires, et visant à promouvoir la candidate d’un pays en délicatesse avec les droits de l’homme.

Des arguments qui font sourire un ancien chargé de mission de l’OIF : «Ceux-là, on ne les a pas beaucoup entendus il y a quatre ans quand Michaëlle Jean a été imposée, au forcing pour le coup, par François Hollande. Ils n'ont pas plus protesté quand Michaelle Jean, et l'OIF avec elle, ont fait profil bas face aux atteintes aux droits de l'homme, notamment au Congo-Brazzaville ou au Gabon. Et pourquoi ne se sont-ils pas émus de la même façon quand Boutros Boutros-Ghali avait été élu secrétaire général de l’OIF ? Alors qu'il venait pourtant d’un pays, l’Egypte, où le français n’est pas langue officielle et où les droits de l’homme n’étaient pas respectés»

Le vrai décalage est peut-être ailleurs : «De toute façon, tous ces commentaires font fausse route, explique le chargé de mission, les chefs d’Etat africains n’avaient aucun autre candidat consensuel à présenter. C’était ça le vrai problème. Et ils ont endossé le soutien de Louise [Mushikiwabo] avec enthousiasme. Ils la connaissent tous : elle dirige depuis si longtemps la diplomatie rwandaise ! Et sa compétence est incontestable. En Afrique, le Rwanda est un pays admiré : il a réussi à se relever d’un génocide et est devenu l’un des pays les plus dynamiques du continent. Son président, Paul Kagame, y est très populaire».

Ce dernier a été élu en janvier à la tête de l’Union africaine pour un an. Avec l’une de ses ministres à la tête de l’OIF, il confirmerait l’émergence de ce petit pays de l’Afrique des Grands Lacs sur la scène africaine, et désormais internationale. Mais cette nomination annonce peut-être aussi que le temps est venu pour «un nouveau type de gestion», comme le notait le Premier ministre québécois mercredi, en justifiant le lâchage de Michaëlle Jean. Ce jeudi matin, Macron est allé dans le même sens en invitant à «réinventer la francophonie» après avoir rappelé que l'Afrique en était «l'épicentre». Un message à peine subliminal en faveur de la candidate rwandaise.





Libération.fr


Me El Hadji Diouf sur l’affaire Assane Diouf : « L’administration pénitentiaire a menti »

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Face à la presse ce matin, Me El hadji Diouf, conseil d’Assane Diouf a encore décrié les « dures » conditions de détention de son client. Selon le tonitruant avocat, l’administration pénitentiaire n’a raconté que des contre-vérités dans son communiqué, paru dans la presse hier.
Me El Hadji Diouf sur l’affaire Assane Diouf : « L’administration pénitentiaire a menti »
« L’administration pénitentiaire a voulu tromper l’opinion, en disant qu’Assane Diouf fait l’objet d’un traitement royal.. « Qu’il a une chambre individuelle avec un téléviseur. Ce qui est vrai ! Mais, qui a besoin d’une chambre individuelle avec téléviseur ? Alors qu’il n’a  pas le droit de communiquer, de sortir, de voir sa famille. Il a été battu, bastonné, plaqué au sol, jusqu’à avoir des fractures au niveau de la jambe. Parce que tout simplement, il avait salué un détenu », déplore-t-il. « L’administration pénitentiaire a menti », estime Me Diouf.

Pour lui, cette chambre n’est qu’une cellule de punition pour son client. «  Assane Diouf est un otage de l’Etat du Sénégal qui viole toutes les lois, en le maintenant en prison, en refusant de le juger. Il n’y a aucune plainte dans le dossier. On a parlé de Serigne Bass Abdou Khadre Mbacké (porte-parole des mourides). Ce dernier, a dit qu’il ne porte pas plainte contre lui. Il n’a rien fait. On a tout invité pour envoyer ce garçon en prison », constate Me Diouf.

La robe noire est également revenue sur le traitement « terroriste », dont a été victime son client au cours de l’instruction. « Il était menotté, quand il venait chez le doyen des juges avec une dizaine d’éléments, armés et encagoulés comme s’il était un terroriste. Ce que je n’ai jamais vu durant mes 30 ans de barreau », regrette-t-il.

« On ne peut gouverner un pays dans le mensonge et la violation des droit de l’homme. Ils se sont bien gardés de parler de sa fracture. Ils savent que s’il le sorte de prison pour venir dans la salle d’audience, les gens vont s’apercevoir qu’il a été maltraité. Parce qu’il va boîter », a conclu Me Diouf.





Kady FATY Leral


Journal des Sports de Walftv du jeudi 11 octobre 2018

Ballon d'Or : pourquoi Maradona et Pelé ne l'ont jamais reçu

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ÉCLAIRAGE - L'Argentin et le Brésilien, quatre titres de champions du monde à eux deux, souvent considérés comme les meilleurs joueurs de tous les temps, sont absents du palmarès du Ballon d'Or.
Ballon d'Or : pourquoi Maradona et Pelé ne l'ont jamais reçu
Cristiano Ronaldo et Lionel Messi n'ont jamais gagné la Coupe du Monde et ne la gagneront probablement jamais. Pelé est l'unique joueur à l'avoir fait à trois reprises (1958, 1962, 1970), en marquant trois buts en finale.

Pourtant, le Portugais et l'Argentin collectionnent à eux deux 10 Ballons d'Or (cinq chacun) alors que le Brésilien ne figure pas au palmarès.
En 1958, le prestigieux trophée créé deux ans plus tôt par le magazine France Football revient aux Français Raymond Kopa, 3e du Mondial quelques mois plus tôt en Suède. Quatre ans plus tard, le Tchèque Josef Masopust devance le Portugais Eusebio. En 1970, c'est encore un joueur du 3e de la Coupe du Monde qui l'emporte, le buteur allemand Gerd Müller.

Pelé, de son vrai nom Edson Armantes do Nascimento, né le 23 octobre 1940 (77 ans) est très souvent considéré comme le meilleur footballeur de tous les temps. En 2013, la Fifa lui a remis un Ballon d'Or d'honneur, comme l'avait fait France Football avec l'Argentin Diego Armando Maradona en 1995 pour l'ensemble de sa carrière.
 

Pelé, de son vrai nom Edson Armantes do Nascimento, né le 23 octobre 1940 (77 ans) est très souvent considéré comme le meilleur footballeur de tous les temps. En 2013, la Fifa lui a remis un Ballon d'Or d'honneur, comme l'avait fait France Football avec l'Argentin Diego Armando Maradona en 1995 pour l'ensemble de sa carrière.

Tout change en 1995

Champion du monde 1986, finaliste quatre ans plus tard, l'Argentin (57 ans), aussi génial que fantasque, appartient lui aussi au panthéon du foot. Mais lui non plus n'a jamais reçu la récompense individuelle suprême. L'explication, finalement, est simple : jusqu'en 1994, le Ballon d'Or n'était attribué qu'à un joueur européen évoluant en Europe.

En 1995, le scrutin est ouvert à tout footballeur évoluant en Europe, quelle que soit sa nationalité. Depuis 2017, il n'y a plus aucune limite, même si le lauréat est systématiquement un joueur ayant passé la saison en club en Espagne, en Angleterre, en Italie ou en Allemagne.

George Weah ouvre la voie
Dès la première année de l'ouverture à tous les joueurs du monde, le prix revient à un Africain, le Libérien George Weah, star du Milan AC après avoir porté les couleurs de Monaco et du PSG. Sur les 20 éditions suivantes, l'Europe gagne le "match" face au reste du monde 12 à 8.

D'un côté l'Allemand Matthias Sammer, le Français Zinédine Zidane, le Portugais Luis Figo, l'Anglais Michael Owen, le Tchèque Pavel Nedved, l'Ukrainien Andreï Schevtchenko, l'Italien Fabio Cannavarto et le Portugais Ronaldo. De l'autre, les Brésiliens Ronaldo, Rivaldo, Ronaldinho et Kaka, et l'Argentin Messi. Il y a de bonnes chances que cela fasse 13-8 le lundi 3 décembre prochain.

Ballon d'Or : le palmarès complet
1956 : Stanley Matthews (ENG)
1957 : Alfredo Di Stefano (ESP)
1958 : Raymond Kopa (FRA)
1959 : Alfredo Di Stefano (ESP)
1960 : Luis Suarez (ESP)
1961 : Omar Sivori (ITA)
1962 : Josef Masopust (CZE)
1963 : Lev Yachine (URSS)
1964 : Denis Law (SCO)
1965 : Eusebio (POR)
1966 : Bobby Charlton (ENG)
1967 : Florian Albert (HUN)
1968 : George Best (NIR)
1969 : Gianni Rivera (ITA)
1970 : Gerd Müller (GER)
1971 : Johan Cruyff (NED)
1972 : Franz Beckenbauer (GER)
1973 : Johan Cruyff (NED)
1974 : Johan Cruyff (NED)
1975 : Oleg Blokhine (URSS)
1976 : Franz Beckenbauer (GER)
1977 : Alan Simonsen (DEN)
1978 : Kevin Keegan (ENG)
1979 : Kevin Keegan (ENG)
1980 : Karl-Heinz Rummenigge (GER)
1981 : Karl-Heinz Rummenigge (GER)
1982 : Paolo Rossi (ITA)
1983 : Michel Platini (FRA)
1984 : Michel Platini (FRA)
1985 : Michel Platini (FRA)
1986 : Igor Belanov (URSS)
1987 : Ruud Gullit (NED)
1988 : Marco van Basten (NED)
1989 : Marco van Basten (NED)
1990 : Lothar Matthäus (GER)
1991 : Jean-Pierre Papin (FRA)
1992 : Marco van Basten (NED)
1993 : Roberto Baggio (ITA)
1994 : Hristo Stoïchkov (BUL)
1995 : George Weah (LBR)
1996 : Matthias Sammer (GER)
1997 : Ronaldo (BRA)
1998 : Zinédine Zidane (FRA)
1999 : Rivaldo (BRA)
2000 : Luis Figo (POR)
2001 : Michael Owen (ENG)
2002 : Ronaldo (BRA)
2003 : Pavel Nedved (CZE)
2004 : Andrei Shevchenko (UKR)
2005 : Ronaldinho (BRA)
2006 : Fabio Cannavaro (ITA)
2007 : Kaka (BRA)
2008 : Cristiano Ronaldo (POR)
2009 : Lionel Messi (ARG)
2010 : Lionel Messi (ARG)
2011 : Lionel Messi (ARG)
2012 : Lionel Messi (ARG)
2013 : Cristiano Ronaldo (POR)
2014 : Cristiano Ronaldo (POR)
2015 : Lionel Messi (ARG)
2016 : Cristiano Ronaldo (POR)
2017 : Cristiano Ronaldo (POR)
 
 
 
 
 
RTL


 

Les éleveurs aux côtés de Aminata Mbengue Ndiaye parrainent Macky Sall

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Les éleveurs aux côtés de Aminata Mbengue Ndiaye parrainent Macky Sall
L’Union nationale des éleveurs du Sénégal qui soutient l’action gouvernementale, a organisé un grand meeting pour parrainer la candidature du Président Macky Sall. Son président Harouna Gallo Ba a estimé que tous les éleveurs ont été associés à toutes les questions qui interpellent le secteur de l’élevage. Devant le ministre Aminata Mbengue Ndiaye, il a expliqué que c’est sous l’ère Macky Sall qu’ils ont noté une meilleure organisation du secteur. Il y a eu une nette valorisation du secteur.

"En ce qui concerne uniquement l’aliment de bétail, ce sont 6 milliards de subvention qui ont été injectés dans le secteur. L’aliment de bétail a été subventionné par l’Etat. Cette année, pour résorber le déficit existant en aliment de bétail, il y aura des cultures fourragères. Donc, tout compte fait, avec le Président Macky Sall, nous avons senti une nette amélioration de nos conditions de travail. Le tout, avec, à la mise en œuvre, Mme Aminata Mbengue Ndiaye que nous sentons vraiment à nos côtés."

Il est revenu sur le ranch de Dolly clôturé à hauteur de 6 milliards et restitué aux éleveurs, ce qui contribue au développement économique et social. Harouna Gallo Ba a dans la foulée, magnifié la journée de l’élevage qui en est à sa 5e édition et devant se tenir à Ranérou le 23 novembre prochain pour mieux prendre à bras-le-corps leurs problèmes. Pour être en phase avec les actions entreprises par le chef de l’Etat, il a mis en exergue la construction des forages et des pistes de productions ainsi que des parcs à vaccination.

Les éleveurs se disent aussi satisfaits de la construction des darra et l’importation des étalons du Maroc pour améliorer les races, la mise en place de l’aliment de bétail, de la culture fourragère et l’indemnisation des éleveurs après la catastrophe des premières pluies, l’importation des vaches laitières, et l’autosuffisance en moutons. Autant de procédés qui entrent en droite ligne dans la politique instaurée par le Président Macky Sall pour améliorer les conditions des éleveurs. Quoi de plus normal dira leur président, pour rendre l’ascenseur en parrainant la candidature du chef de l’Etat avec autant de voix que possible pour le réélire au premier tour des élections de 2019.
 

BM- Nouvel indice du capital humain : Un baromètre de mesure des pertes de productivité économique

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Les travaux de recherche publiés aujourd'hui, par la Banque mondiale fournissent aux responsables publics une preuve incontestable des effets bénéfiques durables que peut apporter une amélioration de la santé et de l'éducation des enfants sur le revenu des populations et des pays. Le nouvel indice du capital humain mis au point par la Banque mondiale, permet de mesurer les pertes de productivité économique, subies par les pays qui sous-investissent dans leur population.
BM- Nouvel indice du capital humain : Un baromètre de mesure des pertes de productivité économique
Dévoilé aujourd'hui, dans le cadre des Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI, le nouvel indice du capital humain montre que 56 % des enfants, nés aujourd'hui dans le monde seront privés de plus de la moitié de leurs revenus potentiels à l’âge adulte. Puisque, les États ne font pas les investissements nécessaires pour produire une population éduquée, résiliente et bien portante, prête pour le monde du travail de demain.
 
Le capital humain, à savoir l'ensemble des connaissances, des compétences et des conditions de santé que les personnes acquièrent au cours de leur vie, est un des facteurs essentiels à l’origine de la croissance économique, soutenue et de la réduction de la pauvreté, observées dans beaucoup de pays au cours du XXe siècle, surtout en Asie de l'Est. « Le capital humain est souvent le seul capital des personnes les plus pauvres. C'est un des facteurs essentiels d'une croissance économique durable et inclusive. Pourtant, les investissements dans la santé et l'éducation n'ont pas reçu l'attention qu'ils méritent.
 
Cet indice établit un lien direct entre l’amélioration de la santé et l'éducation des populations, la productivité et la croissance économique. J’espère qu’il encouragera les pays à prendre des mesures urgentes et à investir plus et mieux dans leur population », explique le président du Groupe de la Banque mondiale, Jim Yong Kim.

"La barre devient plus haute pour tous", poursuit Jim Yong Kim. Tous les pays, peu importe leurs niveaux de revenus, doivent développer leur capital pour pouvoir soutenir la concurrence dans l'économie du futur.,

L'indice du capital humain précise le document mesure  le niveau de capital humain qu’un enfant né aujourd’hui, est susceptible d’atteindre d’ici ses 18 ans. Compte tenu des services de santé et d'éducation dans son pays. Il mesure la distance qui sépare un pays d’une situation optimale de scolarisation et de santé. Cette mesure intègre trois facteurs, dont une survie, un enfant né aujourd’hui, atteindra-t-il l’âge d’aller à l’école. Ensuite, une scolarité sur la durée de sa scolarité et ses acquis. Et, une santé de cet enfant, portant sur un système scolaire en bonne santé. Ce système devrait permettre à l’enfant d’être prêt à poursuivre ses études ou à entrer sur le marché du travail à l'âge adulte.
 
« L'indice du capital humain reflète la productivité future d’un enfant né aujourd'hui, comparée à celle qu'il aurait pu atteindre s'il avait bénéficié de conditions de santé optimales et d'une scolarisation complète et de qualité. Il est calculé sur une échelle de 0 à 1, 1 représentant la meilleure note possible. Un indice national de 0,5, par exemple, signifie que le « potentiel économique » futur de la population (et du pays dans son ensemble) est amputé de moitié. Ce qui se chiffre, sur 50 ans, à de lourdes pertes économiques, avec une réduction annuelle de 1,4 % de la croissance du PIB », renseigne la source.




 
Leral
 
 

ENTRETIEN : Keisha Khadija DEME alias ADJA : D’un rôle à un modèle

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Une Adja peut en cacher une autre ! Celle-ci, on l’a découverte dans une série du même nom, mais à l’état-civil, elle se nomme Khadija Dème. Un autre personnage qui n’est finalement pas loin de celui qui a séduit les Sénégalais à travers la lucarne. Raffinée, élégante, avenante, elle a tous les traits de la Adja de «Pathé Sène». A quelques détails près ! Face à l’Obs, elle lève un coin du voile sur sa vie, son parcours, son succès, son jardin secret. Moteur, action...
ENTRETIEN : Keisha Khadija DEME alias ADJA : D’un rôle à un modèle
Vous avez été révélée au public grâce à la série Adja. Que pouvez- vous nous dire de plus sur vous ?

Mon vrai nom est Khadija Dème. Je suis Sénégalaise. Mon papa étant dans l’administration, j’ai grandi dans les régions. C’est-à-dire entre Dakar, Thiès, Saint-Louis et Matam. J’ai fait une formation en journalisme et communication. J’étais modèle publi- citaire de marques comme Patisen, pour qui j’ai fait quelques affiches. Mais cela restait juste une passion qui me permettait d’explorer une autre facette de moi. Je pense que la formation en journalisme et communication que j’ai faite m’a menée à cette destinée. Pour ce qui est de ma carrière en journalisme, ça a débuté durant ma formation à l’Institut Supérieur des Sciences de l’Information et de la Communication (Issic) où j’ai fait mon parcours jusqu’au master. Ma première expérience professionnelle, je l’ai vécue au groupe D. Médias où j’étais stagiaire pour le magazine «Dakar Life». Deux mois après, on m’a confirmée comme journaliste. Donc, je suis restée dans le groupe. J’ai évolué là-bas jusqu’au dernier magazine, «Nouvel Hebdo». Comme la presse est un milieu très difficile, j’ai fait en sorte de garder un pied dans la communication et un autre dans le journalisme. Mon emploi du temps en tant que journaliste n’était pas très chargé. Ça me permettait de trouver de petits boulots dans la communication en tant que consultante. Par la suite, j’ai eu des postes dans des agences de communication comme «McCANN DAKAR»,  ou encore «One to One Communication» comme responsable d’exploitation. J’ai ensuite été sélectionnée par le YALI – Young African Leadership Initiative de DAKAR pour une formation en Business et Entrepreneurship. Après cette formation au Cesag, j’étais Alumnis de la 3ème saison, et aussi assez outillée pour j’ai créé ma propre structure en distribution et représentation de marque. J’ai travaillé là-dessus durant un an. Et c’est là que le projet Adja m’est tombé dessus. C’est venu un peu par hasard, parce qu’ai eu écho d’un casting de Patisen qui voulait faire un film sur une autre marque. Quand j’ai fait le casting, il s’est trouvé qu’ils avaient un autre projet. Les autres acteurs étaient déjà trouvé, sauf le rôle principal. Patisen m’a donc rappelée pour me dire que j’ai été retenue pour un autre casting. Ils m’ont parlé d’un sitcom m’ont recommandée à Marodi. Le jour où je suis venue, ils m’ont naturellement reçue. Le courant est bien passé. Ils m’ont testée et m’ont parlé d’une série. Et c’est comme ça que l’aventure Adja a commencé. Et j’ai été ainsi révélée au public sénégalais. Le nom Adja a pris la place de Khadija et même mes enfants m’appellent Adja.

Comment avez-vous fait la transition de journalisme, communicante à actrice ?

« 
Je pense que c’était assez évident. Je faisais des publicités et je l’ai donc exploité dans ce cadre-là. Quand on m’a parlé de série, j’ai d’abord tiqué. Je n’avais jamais fait cela auparavant. Je me demandais comment les gens allaient le percevoir. Etant dans le milieu de la communication, du journalisme, je me demandais si ça allait passer. L’expérience que j’ai fait valoir en tant que consultante en communication, irait-elle de pair avec le profil de Adja ? Mais après, il fallait voir le rôle en tant que tel. Etait-il valorisant pour moi ou pas ? Vont-ils me faire faire des choses qui n’allaient pas forcément me valoriser ? Donc j’ai parcouru le projet et ça m’a séduit. Je me suis rendu compte que le message qu’ils voulaient faire passer c’est celui de la femme sénégalaise qui peut émerveiller son monde sans être obscène ni vulgaire. J’ai vu que cela me ressemblait. Donc, je me suis dit que j’allais tenter le coup et laisser le destin faire le reste.

Vous l’avez fait, c’est une réussite, beaucoup d’hommes vous considèrent comme la femme sénégalaise parfaite. En avez-vous conscience?

Dieu Merci. Je dirai que c’est la preuve que le travail a été bien fait par toute l’équipe. De la production aux acteurs et à toute l’équipe qui est derrière Adja. Parce que si on réussit, au point de plaire aux gens, c’est qu’on a bien fait le job. Ce n’était pas aussi difficile qu’on le pensait. Certes, il n’est pas facile d’être actrice, encore moins d’entrer dans la peau du personnage que l’on incarne. Néanmoins, nous sommes toutes des Adja. Les femmes sénégalaises sont en général très avenantes, des épouses exemplaires qui gèrent leur foyer à la perfection.

Khadija est-elle comme ça dans la vraie vie ?


C’est une question à laquelle il est difficile de répondre. Je crois que ce sont les autres qui peuvent en juger. Je sais en revanche que je suis une femme très accueillante, je sais faire la cuisine et faire plaisir autour de moi. J’essaie en tout cas d’être une bonne femme d’intérieur, une parfaite fée du logis, une bonne mère. En somme, je dirai que moi-même, j’essaie d’être une Adja et j’apprends beaucoup de ce rôle. Il n’y a pas de limite quand on aspire à être une femme exemplaire. Tous les jours, on apprend de nouvelles choses, En bonne Saint-Louisienne, ma mère me donne des leçons et je prends bonne note.

Peut-on s’attendre à vous voir jouer d’autres rôles ?


Oui pourquoi pas ! Je l’ai tenté et ça m’a réussi. J’ai découvert une nouvelle facette de moi-même. Je ne me croyais pas capable d’accomplir cette performance-là. Même mes proches en sont étonnés. Ils ne réalisent toujours pas que c’est moi qui ai pu faire cela.

Etait-ce facile pour vous de vous fondre dans ce personnage, de jouer face à la caméra la première fois ?

J’avoue que ce n’était pas facile du tout au début. Mais au fil des jours, j’ai découvert que même si interpréter un rôle est un travail à la base, tu le fais en y prenant plaisir. En plus de cela, si on est entouré de professionnels qui vous mettent le pied à l’étrier, les choses sont plus faciles. J’étais certes une novice dans le milieu, mais je me suis vite fondue dans la masse. J’ai pu donner le meilleur de moi-même.

Adja a-t-elle changé quelque chose dans votre vie ?

Elle m’a surtout apporté de la notoriété. Je ne passe plus inaperçue. Mais ce qui me fait le plus plaisir, c’est que des femmes s’identifient à Adja ou aspirent à travers elle, à devenir des épouses modèles. Parfois même, j’en rencontre quelques unes qui me disent, que leur époux les poussent à devenir des Adja. Cela fait chaud au cœur. Hormis cela, je suis restée la même. J’ai la tête sur les épaules. Après la série, j’ai intégré l’équipe de Marodi comme responsable Communication Marketing et Développement commercial. Donc si je suis hors des plateaux, je suis tout le temps au bureau ou sur les lieux de tournage des autres productions de la boîte. Je représente généralement les clients au cas où ils ont des placements ou des insertions afin qu’ils aient une meilleure visibilité. Ce qui fait que mon rythme est assez soutenu. Après le boulot, je rentre épuisée à la maison, je n’ai pas le temps pour autre chose.

Comment vivez-vous le fait d’être exposée par la célébrité ?


Cela va de pair avec le succès. La rançon de la gloire, il faut faire avec. C’est tout à fait normal. Une fois qu’on est exposé par la célébrité, on peut s’attendre à tout. Nos faits sont scrutés, notre vie privée est tantôt mise en exergue. Ce n’est pas facile, mais on essaie juste de ne pas prêter le flanc pour ne pas se retrouver dans certaines situations inconfortables.



Le remariage fait-il partie de vos projets futurs ?


Bien entendu ! Je suis une femme et j’aspire à être dans un foyer stable, avoir un époux et éduquer mes enfants. C’est mon souhait et tout vient à point à qui sait attendre. En revanche, pour l’heure, ce n’est pas encore à l’ordre du jour.

Dans le rôle d’Adja, vous incarnez la femme parfaite. Si vous deviez  dresser le profil de l’homme parfait, comment serait-il ?


Toute femme rêve d’avoir l’homme parfait à ses côtés, le prince charmant sur son cheval. Pour moi, l’homme idéal doit avant tout avoir la foi. La foi est essentielle dans une union, car selon la religion, il y a un comportement qu’un époux doit avoir vis-à- vis de sa femme. S’il a la foi, il va forcément appliquer ou tendre à cela. Du coup, il sera proche de la perfection, même si nul n’est parfait.

Un compte bancaire ne fait-il pas partie de vos critères ?


Non, ce n’est pas ce qui compte le plus pour moi.

Seriez-vous prête à renouer avec les médias, si l’occasion se présentait à nouveau ?


Pourquoi pas, je ne renonce pas aux opportunités. J’ai même oublié de vous dire que durant mon parcours de journaliste, j’ai eu à présenter une émission à la 2STV sur l’automobile. Le monde de la presse est tellement passionnant que je préfère y garder un pied. C’est ce métier qui m’a d’ailleurs menée à la communication et il peut m’ouvrir d’autres opportunités. L’avenir nous en dira plus.

On a l’habitude de dire que l’art ne nourrit pas son homme. Est-ce le cas pour vous ?


Dans toute activité, à mon avis, l’essentiel c’est de s’y retrouver et d’aimer ce que l’on fait. Je pense que les finances suivront naturellement, si tu t’en donnes les moyens. La passion avant tout.

Tout n’est pas rose dans le domaine du showbiz. Quels sont selon-vous les inconvénients de ce milieu ?

Pour moi, le pire inconvénient, ce serait que l’acteur ou l’actrice ne par- vienne pas à garder les pieds sur terre. Autant ce métier peut t’ouvrir à la gloire, autant il y a de nombreuses tentations. Facilement, on peut céder si on est n’est pas lucide. Ce sont des faits que j’ai très vite repérés dans le milieu et je fais de mon mieux pour ne pas y succomber. Je tiens à préserver coûte que coûte mon image.

Un message à l’endroit des femmes, que vous représentez à travers Adja ?


Nous les femmes représentons une couche assez vulnérable de la société.
Il faut que nous croyions plus en nous pour nous en sortir. D’autant plus que nous avons des prédispositions naturelles pour tirer notre épingle du jeu. Je prends l’exemple des maquilleuses, qui sont dans l’air du temps. Certaines d’entre elles n’ont
pas les moyens de suivre une formation dans ce domaine, mais sont douées. Elles se rabattent sur les tutos 
et apprennent d’elles-mêmes. Au final, elles s’en sortent et gagnent bien leur vie. Donc, j’exhorte les femmes à toujours aller de l’avant, à exploiter toutes leurs potentialités, à ne pas se dire que faute de moyens, elles ne peuvent pas s’en sortir...
 

Source : Maria Diedhiou L'Obs
 

Une enquête ouverte à Paris sur un possible viol entre élèves de... maternelle !

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L'affaire est sensible et prise au sérieux par les enquêteurs. La brigade des mineurs de Paris a été saisie d'une affaire de viol en réunion impliquant des enfants de 4 ans, a appris franceinfo de source judiciaire, confirmant une information du Parisien.
Une enquête ouverte à Paris sur un possible viol entre élèves de... maternelle !

Il y a quelques jours, une main courante a été déposée au commissariat du 13e arrondissement, indiquant qu'une fillette avait été victime de viol mi-septembre. Elle aurait été déshabillée dans l'école par trois camarades qui lui auraient fait subir une pénétration digitale.

L'affaire a provoqué un vif émoi parmi les parents d'élèves. Le maire (PS) de l'arrondissement assure dans Le Parisien qu'une réunion sera "très prochainement" organisée au sein de l'école. "Un pédopsychiatre sera présent, afin de mettre les mots sur ce qu'il s'est produit", déclare-t-il.

Si le viol est bien la qualification retenue pour l'instant, l'âge des suspects pose évidemment question. En France, un mineur peut être reconnu coupable d'une infraction quel que soit son âge, mais les enfants de moins de 10 ans ne peuvent pas se voir infliger de sanctions pénales.


Transport : Aftu annonce une grève à partir de lundi prochain

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Transport : Aftu annonce une grève à partir de lundi prochain
Le Syndicat autonome des travailleurs du transport du Sénégal/Section Aftu va se radicaliser dès lundi prochain.  Une situation qui pourrait empêcher beaucoup de travailleurs de la banlieue de rallier leurs lieux de travail.

Intervenant sur les ondes de la Zik Fm, Amadou Samb, le secrétaire général dudit syndicat, explique : «On a fait beaucoup de rencontres avec le directeur du Transport, mais nous ne sommes pas tombés d’accord sur notre plateforme revendicative. Nous avons écrit un préavis de grève depuis le 15 janvier 2018 et, jusqu’à présent, on n’a pas eu satisfaction par rapport  à nos revendications.»

Ces travailleurs du transport urbain disent  travailler pendant « deux années dans la précarité». Ainsi, ils annoncent que la décision d’aller en grève sera validée ce samedi 13 octobre,  à l’issue d’une assemblée générale qu’ils organiseront.
 




Seneweb.com
 


Piscine olympique : Un complexe devenu une toilette à ciel ouvert pour mendiants

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Le complexe sportif de la piscine olympique nationale situé dans le quartier résidentiel du Point E, est devenu une toilette publique à ciel ouvert. Mendiants et surtout enfants de la rue viennent y déféquer. L’intérieur de complexe est sale jonché de nombreux débris. Les riverains trouvés sur place sont dans le désarroi et ne savent à qui se plaindre. L’imam Kanté Amadou Makhtar Kanté, qui officie dans la grande mosquée située à quelques mètres de l’édifice, qualifie ce décor de honteux pour une ville comme Dakar censée être la vitrine du pays. Mais qui ne semble pas réussir à entretenir une infrastructure d’une telle envergure, unique dans tout le Sénégal.
Piscine olympique : Un complexe devenu une toilette à ciel ouvert pour mendiants

A l’entrée principale de la piscine, rien d’anormal, la devanture est propre et les poubelles vides. En face le poste de police des agents de la ville de Dakar est imposant.  Ces derniers surveillent les entrées et les sorties des personnes désirant visiter le complexe sportifs.

Quand on  franchi le seuil de l’édifice, tout est toujours normal. Mais lorsqu’on avance vers le terrain de foot, en empruntant les allées, c’est la déception: des habits sales abandonnés à même le sol, des tables cassées, des restes du parc d’attraction détruits, des poubelles remplies de déchets sont les éléments du décor.  A cela, s’ajoutent des sachets plastique sur les allées à côté flottant au gré du vent près des bancs publics. Les installations de l’ancien parc d’attraction pour enfants sont à terre au bord du mur à l’entrée.

De l’autre côté des deux terrains de football, encore des sachets d’eau sont jetés par terre. Le tout agrémenté est d’odeurs nauséabondes du côté de la clôture nord qui rendent l’air irrespirable.

Ce tableau tristement peint ne fait pas la fierté de ceux qui fréquentent le complexe. «Le site est dans un état pitoyable. Je viens souvent pour réviser mes cours ou pour lire quelques bouquins. La gestion des ordures devrait être une priorité pour les gérants de ceCela cadre d’épanouissement», estime Dominique Sarr, étudiant en troisième année en Science physique à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), un habitué  du complexe.

Venu pour une promenade, ce jeune couple habitant le quartier du point E se désole du piteux état dans lequel se trouve l’infrastructure sportive. «Cela aurait été moi le propriétaire, je ferais en sorte que chaque jour le véhicule de ramassage d’ordures passe par là et récupéré tous les ordures ainsi que les feuilles mortes », dit le jeune marié sous couvert d’anonymat, et comme pour faire la leçon à la maire de Dakar.

Portable à la main avec un léger sourire, Pape Thiam étudiant à l’UCAD considère la piscine olympique comme un lieu de décompression.  Il y vient pour se rafraîchir la mémoire et repartir de bon pied.  «Je trouve que c’est un  bon endroit, mais l’état actuel du complexe ne me plaît pas du tout »,  indique Pape Thiam, non sans rappeler aux autorités leurs obligations. «Je pense que la mairie de la commune du point E devrait à son niveau prendre des mesures strictes ou alerter les hautes autorités de ce pays pour ce problème qui gangrène l’environnement de cette magnifique œuvre».  Vraisemblablement,  le jeune homme ignore que le complexe est géré par la mairie de Dakar.

Quelques mètres plus loin sur l’autre terrain de football, des enfants d’une école privée, vêtus de tenue de sport aux couleurs bleu et noir, accompagnés de leur professeur reçoivent des cours d’éducation physique sportive. M. Diagne, l’enseignant de ces élèves est lui aussi amer face à ce manque d’entretien de cette infrastructure. «L’environnement autour de ce terrain est malsain. En plus, les gens qui y viennent, ne prennent même pas la peine de faire l’entretien après usage. D’une part, je me dis que c’est la faute aux Sénégalais qui ne respectent pas l’environnement ; alors que c’est un bijou que nous devons préserver pour le bien de tous », s’indigne le professeur de sport. « Pour finir, je demande à l’Etat du Sénégal de dégager un budget qui sera consacré à l’entretien de ce joyau », plaide Diagne,

Tout autour de la clôture du complexe, de vieilles personnes pratiquant la mendicité y ont élu domicile en passant leur « journée de travail». Cela aussi n’est pas admissible pour certains Sénégalais et il urge de redonner à cette infrastructure toute sa respectabilité. «La ville de Dakar doit trouver un lieu pour ces gens qui sont autour du mur pour demander l’aumône »,  recommande Babacar Samb,  vendeur d’articles d’art à côté de la mosquée.

S’il y a une personne  qui doit être plus sensible à cette situation, c’est bien Ahmadou Makhtar Kanté, imam de la mosquée du Point E.

Environnementaliste et spécialisé de l’hygiène publique, il en appelle au sens civique de tous les habitants  du quartier. «Chaque personne habitant dans un quartier devrait s’intéresser aux  activités qui s’y déroulent pour essayer d’apporter des changements. Pour dire vrai, je n’apprécie pas l’état de ce complexe qui fait pourtant de grosses rentrées d’argent à travers la piscine bien sûr ». D’ailleurs la piscine olympique n’est pas  la seule infrastructure victime de cette dégradation. C’est pourquoi l’imam Kanté invite la commune de Dakar à prendre en charge toutes les infrastructures qui reçoivent beaucoup de monde et qui sont sous sa responsabilité pour les rendre propres.

L’environnementaliste parle aussi du stade de l’Amitié qui a aussi fait l’objet de reportage de SeneNews. « Moi qui vous parle, j’effectue le sport là-bas dans ce complexe mais des odeurs  nauséabondes, les mendiants sont tout autour de la clôture, les sachets d’eau sont visibles aux alentours du terrain de foot et j’en passe. Je dis que c’est un milieu qui fait fuir les touristes qui s’y rendaient souvent. Et ce n’est pas seulement la piscine olympique qui a ce souci, non…», s’offusque l’imam Kanté, rappelant au président de la République quelque chose d’important. «Le chef de l’Etat devrait d’abord assainir la ville de Dakar avant même qu’il n’allât recevoir le drapeau olympique concernant les Jeux olympiques de la Jeunesse en 2022 récemment».

Un bon règlement intérieur doit être établi selon lui pour les gens qui occupent les espaces de jeux en vue de veiller à la propreté du site. Revenant à la piscine olympique, l’environnementaliste estime que le chef de  l’Etat en est le principal responsable et doit mettre les moyens pour embellir ce cadre qui est au cœur de Dakar et plus précisément, dans la commune du point E.

La mairesse de Dakar nouvellement élue qui a affiché sa volonté de s’attaquer l’assainissement de la ville de Dakar, a du pain sur la planche. Mme Soham El Wardini  a une belle occasion de montrer sa capacité  à tenir ses engagements.

Construite au cours des dernières années du régime socialiste, la piscine olympique a été inaugurée le 17 mai 2002 par le président Abdoulaye Wade après 5 ans de travaux. D’un coût de  5 milliards  de francs CFA, elle fut la première de la sous-région.

Le complexe comporte différentes infrastructures, notamment un centre d’hébergement comprenant 20 chambres, une cafétéria, un point banque, un cybercafé, sans oublier un espace omnisports avec deux terrains de football, un de basket-ball, un de volley-ball, deux courts de tennis, une aire de jeux pour enfants une aire pour la pétanque.  On trouve aussi des locaux hébergeant les bureaux de la Fédération et ceux du gestionnaire.







Source: Senenews


Piscine olympique : Un complexe devenu une toilette à ciel ouvert pour mendiants

Piscine olympique : Un complexe devenu une toilette à ciel ouvert pour mendiants

Piscine olympique : Un complexe devenu une toilette à ciel ouvert pour mendiants

Piscine olympique : Un complexe devenu une toilette à ciel ouvert pour mendiants

Piscine olympique : Un complexe devenu une toilette à ciel ouvert pour mendiants

Piscine olympique : Un complexe devenu une toilette à ciel ouvert pour mendiants

BBY de Rufisque bat le rappel des troupes, resserre les rangs et défend le ministre Oumar Guèye

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La coalition BBY du département de Rufisque dirigée par le coordonnateur, le ministre Oumar Guèye et regroupant les principaux responsables des partis, s'inscrit en porte à faux contre les allégations mensongères et à la limite "ridicules, de responsables fractionnistes" qui, sous prétexte de défendre les intérêts du parti, ne cherchent en réalité, qu'a se positionner par rapport aux élections locales de 2019. "Les attaques inqualifiables contre le coordonnateur et les manœuvres d'intoxication visant à susciter le pessimisme dans nos rangs, ne passeront pas."

Groupe parlementaire " Liberté et Démocratie": Cheikh Bara Dolly Mbacké remplace Madické Niang

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Groupe parlementaire
Communiqué du Groupe parlementaire Liberté et Démocratie

Pour la session ordinaire 2018/2019 de l’Assemblée nationale, nous avons désigné :
- Serigne Cheikh Mbacké, Président du Groupe ;
- Mamadou DIOP, Vice-Président du Groupe ;
- Papa DIOP, Vice-Président de l’Assemblée nationale ;
- Mamadou Lamine DIALLO, Président de commission.
Nous avons en même temps désigné Toussaint Manga, porte-parole du Groupe. Bien que le règlement intérieur actuel de l’Assemblée ne distingue pas ce poste, forts de nos 18 membres, nous avons décidé d’innover à l’image des grandes démocraties.

Fait à Dakar, le 11 Octobre 2018.

Après 3 ans à la tête de la Section de recherches : Retour sur le parcours du lieutenant-colonel Issa Diack

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Dans le brouillard des actualités à flux tendus et des faits-divers rocambolesques, il est important, parfois, de s'arrêter sur certains profils, dont la discrétion et la déontologie spécifique liées aux réalités de leur profession ne permettent pas toujours de les mettre en lumière. Or, au moment où la crise des valeurs et la perte de l'esprit d'abnégation citoyenne gangrènent nos administrations, il subsiste encore de rares commis de l'État entièrement dévoués à leurs missions et qui méritent d'être magnifiés et donnés en exemple au sein des jeunes générations montantes. Le lieutenant-colonel Issa Diack, qui vient d'achever trois années de bons et loyaux services à la tête de la Section de recherches, est de cette trempe-là. Brillamment admis à la prestigieuse École supérieure de guerre de Paris, "EnQuête" a recueilli une série de témoignages sur son parcours, jusqu'ici, sans-faute.
Après 3 ans à la tête de la Section de recherches : Retour sur le parcours du lieutenant-colonel Issa Diack
À l'annonce de la fin de mission du colonel Issa Diack à la tête de la Section de recherches de la gendarmerie, il y a de cela plus d'un mois, "EnQuête" a voulu en savoir un peu plus sur cet homme de l'ombre et l'interviewer. Ses collaborateurs nous ont fait comprendre que Diack avait déjà effectué la passation de service et rejoint Paris. Déterminé à percer le mystère qui l'entoure et lever un pan du travail de titan effectué à la Section de recherches (Sr) durant ces trois dernières années, un véritable "travail d'enquête" a été entamé auprès des enquêteurs, avec pour prétexte la revue du commandement du lieutenant-colonel Diack à la tête de ce service de sécurité sensible.

Déjà, un premier entretien avec un officier supérieur de la gendarmerie a été d'une grande aide et permis d'identifier les personnes-ressources capables d'éclairer notre lanterne.

De cette entrevue, il est ressorti que les prérogatives du chef de la Sr découlent du décret 2001/312 du 26 avril 2001 qui fixe ses missions et sa compétence. La Sr et, par ricochet, son chef, ont pour vocation d'assurer la fourniture d'une assistance aux autres unités, à l'occasion d'affaires nécessitant des connaissances et des techniques particulières ou la mise en œuvre de certains moyens d'investigation, comme dans le cas du décès du douanier de l'aéroport Aibd, des rapprochements sur une zone étendue (affaires en série débordant les limites de compétences des brigades), une certaine disponibilité (affaires nécessitant une préparation ou une exploitation de longue durée), de diligenter des investigations exigeant une haute qualification dans certains domaines.

Par ailleurs, cette unité phare de police judiciaire de la gendarmerie prend en compte, sur décision de la hiérarchie, les enquêtes qui, si elles restaient à la charge des unités initialement saisies, compromettraient l'exécution des autres missions. A ce titre, le rôle du lieutenant-colonel Diack consistait également à centraliser les informations relatives aux crimes et délits commis sur l'ensemble de la zone de responsabilité de la gendarmerie nationale, d'orienter les recherches et de centraliser les demandes des autres formations.

"Clairvoyant et opiniâtre"
Qui de mieux placé pour parler de l'homme et de son action que les personnes avec qui il a travaillé trois années durant ? Ainsi, la visite effectuée à la caserne Samba Diéry Diallo de Colobane a été fructueuse. Elle a permis d'entrer en contact avec un gradé qui a longuement cheminé avec le lieutenant-colonel Diack. Le gendarme, encore sous le charme de son ancien chef, décrit "un homme calme, imperturbable et affable". Son jeune collègue de bureau se rappelle du colonel Diack comme d'un leader "clairvoyant et opiniâtre". Il le présente comme un "véritable fou du travail et un perfectionniste", "très à cheval sur la régularité et la justesse des actions posées par ses subordonnés".

"Il accordait une importance particulière aux questions de fond", souligne notre interlocuteur. Qui voit en son ex-chef un "artiste" qui ne lésinait pas sur les moyens et sur les efforts pour donner au résultat le meilleur rendu et la meilleure présentation possibles. Il ajoute que c'était toujours le dernier à quitter le bureau.

Passionné de nouvelles techniques d'investigation
Les échanges avec un jeune cadre de la Plateforme numérique de lutte contre la cybercriminalité ont révélé une autre facette de sa personnalité. Retrouvé au restaurant des gendarmes situé juste à côté de la Sr, cet enquêteur en forensique numérique a rendu hommage à l'esprit de créativité et à la capacité d'innovation du lieutenant-colonel Diack. Et renseigne que c'est lui qui a initié la mise en œuvre de la volonté des chefs de la gendarmerie de créer un pôle technique de police judiciaire. Le cybergendarme explique que cet organe opérationnel, ayant pour mission de participer à la résolution des affaires judiciaires complexes ou demandant de longues investigations, est chargé de prendre en compte les besoins liés à la criminalistique de masse, favoriser les synergies et améliorer l'efficacité de la lutte contre la délinquance numérique.

Passionné des nouvelles techniques d'investigation, le lieutenant-colonel Diack déclarait déjà, lors de la dernière édition du Security Day, que "le développement des nouvelles technologies de l'information et de la communication n'a pas eu que des aspects positifs". En effet, poursuivait-il dans son intervention, cette transformation civilisationnelle s'est accompagnée d'une nouvelle forme de délinquance pernicieuse qui transpose quasiment toutes les formes d'insécurité du monde réel vers le cyberespace. Diack concluait que "si la répression peut être un moyen de dissuader les cybercriminels, elle n'a que des effets limités sur les causes qui les incitent à commettre leurs méfaits. Raison pour laquelle le Haut-Commandement a développé une panoplie de moyens et de structures pour la prise en charge de cette nouvelle forme de criminalité sous toutes ses coutures".

Affaire Thione Seck, tuerie de Boffa-Bayottes, enlèvement de Shreekumar Varma…
L'ouverture d'esprit et l'engagement acharné pour le travail bien fait du colonel Diack ont valu d'importants résultats à la gendarmerie nationale, ces trois dernières années. Un gradé, ancien enquêteur à la Sr, en mission à l'étranger, joint par téléphone, rappelle quelques-uns des dossiers les plus saillants sur lesquels la section a eu de très bons résultats sous son magistère. Il s'agit notamment de "l'affaire Thione Seck". Le jeune officier supérieur, à peine nommé, avait inauguré son magistère en éventant cette affaire "d'association de malfaiteurs, blanchiment d'argent et tentative de contrefaçon de signes monétaires ayant cours légal, contrefaçon de signes monétaires ayant cours légal et corruption active d'agent de la force publique".

À son tableau de chasse, figure le rocambolesque enlèvement à Dakar de l'écrivain Shreekumar Varma, membre de la famille royale en Inde. Ses ravisseurs réclamaient à sa famille une rançon de 2,5 millions d'euros (soit 1,637 milliard de francs Cfa). L'on se rappelle de l'ingéniosité avec laquelle la Section de recherches de la gendarmerie, grâce à ses moyens humains et techniques, et l'appui du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (Gign), a pu libérer l'otage, après six jours de captivité.

Quelques semaines plus tard, le colonel Issa Diack faisait encore parler de la gendarmerie, en mettant fin à la cavale du commandant Toumba Diakité, objet d'un mandat d'arrêt international depuis 5 ans. Toumba est considéré comme l'acteur majeur du coup d'Etat qui a porté Dadis Camara au pouvoir, avant de tirer sur le même Dadis Camara. Il est accusé des pires atrocités commises lors des événements du 28 septembre 2009 et était l'une des personnes les plus recherchées de la Guinée.

Le sous-officier supérieur poursuit en relatant l'engagement du colonel Diack et de ses hommes, dans le cadre de la lutte antiterroriste. En effet, c'est sous ses ordres que la Section de recherches a déféré plus d'une trentaine de présumés terroristes, dont le plus célèbre est Matar Diokhané. Ce dernier sera condamné par la Chambre criminelle spéciale de Dakar à 20 ans de travaux forcés, reconnu coupable du crime d'actes de terrorisme par association de malfaiteurs.

La liste est loin d'être exhaustive, mais on peut retenir la diligence et le professionnalisme avec lesquels les hommes du colonel Issa Diack ont mené l'enquête sur la tuerie de Boffa-Bayottes, qui avait émue l'opinion nationale et internationale, au mois de janvier dernier. Quatorze coupeurs de bois avaient été sauvagement massacrés dans la forêt de Bayotte-Est. Dépêché par le HautCommandement de la gendarmerie à Ziguinchor, quarante-huit heures après le drame, le colonel Diack et son équipe menèrent une enquête rapide et efficace ayant abouti, au bout de deux semaines, à l'interpellation de 24 personnes présumées auteurs des faits.

Par ailleurs, sous ses ordres, la Section de recherches a effectué de nombreuses saisies de drogue avec, à chaque fois, des quantités records. La dernière a permis de mettre la main sur 3 tonnes de chanvre indien au quartier Mbour 3 de Thiès.

Ces résultats honorables n'étonnent pas le chef de bataillon Ndiaye de l'armée, qui a effectué l'essentiel de ses humanités avec le colonel Diack. Il décrit celui qu'il appelle affectueusement "Inse" comme un crack et un "major-né". Et c'est avec délectation qu'il raconte que le colonel Diack s'est toujours classé premier partout où il est passé, du Prytanée militaire à l'École de guerre. C'est d'ailleurs suite à sa brillante réussite au concours d'entrée à cette prestigieuse institution qu'il a laissé le commandement de la Section de recherches pour aller faire ses études à Paris.

À propos de l'École de guerre
Elle se trouve au cœur de Paris, dans l'enceinte de l'École militaire fondée en 1751 par Louis XV. L'École de guerre prépare les meilleurs officiers supérieurs des armées françaises, amies et alliées à devenir les chefs militaires de demain. Ses valeurs d'exigence et d'excellence en font une référence mondiale dans l'enseignement militaire au plus haut niveau. Deux cents à 250 officiers supérieurs la rejoignent, chaque année, au terme d'un processus particulièrement sélectif. Ils sont issus de l'armée de terre, de la marine nationale, de l'armée de l'air, des différentes directions ou services, ou encore de la gendarmerie nationale. Elle propose à ces officiers de conforter leurs compétences professionnelles et leur culture générale pour décrypter les clés du monde qui les entoure et préparer ainsi des chefs compétents au leadership affirmé.

C'est dans cette école que le colonel Issa Diack devra effectuer sa formation pour les dix prochains mois. En lui souhaitant plein succès dans cette nouvelle aventure, nous lui donnons rendez-vous très prochainement au Sénégal, pour continuer à participer à relever les nombreux défis sur lesquels la gendarmerie est attendue, dans un environnement sécuritaire nationale en pleine mutation. Bon vent, l'enquêteur.


Auteur: Cheikh Thiam - EnquetePlus

Abdou Khafor Touré: “Notre Club est l’expression de la volonté d’acteurs issus de divers horizons partageant un idéal républicain et patriotique”

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Pour instaurer les conditions d’un dialogue entre des sphères qui ne se parlent pas souvent ou ne se rencontrent, Abdou Khafor Touré et ses camarades ont mis sur pied un cadre de réflexion visant «à redonner du sens à l’engagement et à interroger l’efficacité et l’efficience des politiques sectorielles, mises en œuvre par les pouvoirs publics». Afin de rendre ce cadre plus fécond, la conférence inaugurale du «Think tank Esprit républicain» s’est tenue ce jeudi. Ayant pour thème «Démocratie et République au Sénégal : quelles voies de rénovation ?», le forum a vu la participation du ministre de la Justice Ismaëla Madior Fall, du Coordonnateur de l’Ong 3D, Moundiaye Cissé, du Coordonnateur de la Dpee, Mayacine Camara, entre autres responsables.
Abdou Khafor Touré: “Notre Club est l’expression de la volonté d’acteurs issus de divers horizons partageant un idéal républicain et patriotique”
Voici, à cet effet, l’intégralité du discours de Khafor Touré.

Monsieur le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice,

Mesdames, Messieurs les Ministres,

Honorables députés,

Mesdames, Messieurs les Directeurs Généraux,

Mesdames, Messieursen vos rang, titres et grades,

Mesdames, Messieurs les membres du Club,

Chers panélistes,

Chers invités,



C’est pour moi une grande joie de vous voir accepter notre invitation, nous permettant ainsi de vous accueillir en ces lieux pour
cette Conférence inaugurale du Think Tank Esprit républicain qui a
pour thème général :

Démocratie et République au Sénégal : QUELLES VOIES de RENOVATION?
Creuset de dialogues et d’échanges, notre Club est l’expression de la volonté d’acteurs issus de divers horizons partageant un idéal républicain et patriotique, de créer une école de pensée qui a pour ambition, de devenir une grande force associative de production d’idées.

Elle émaneégalementd’une réflexion sur l’évolution des sociétés africaines en général et celle sénégalaise en particulier, à l’aune du XXIe siècle face aux enjeux d’un monde global marqué par les mutations
technologiques et une plus grande exigence de compétitivité de nos Etats.

Le Think Tank Esprit Républicain se veut dans sa philosophie d’action et ses valeurs, un espace de réflexion indépendant, avec pour missions :

la recherche et la production de solutions nouvelles sur la sauvegarde de l’Idéal républicain, sur les processus de conception et de mise en œuvre des politiques publiques, les problématiques sociales en cours et futures entre autres thématiques.
Notre ambition sans prétention aucune est d’instaurer dans la pure tradition de notre pays, les conditions d’un dialogue entre des sphères qui ne se parlent pas souvent ou ne se rencontrent ; faire entendre plus souvent la voix d’experts dans le débat public ; structurer un commerce des idées et promouvoir le développement de la Co-construction des politiques publiques.

La matérialisation de cette ambition fonde cette première rencontre.

L’action du Club Esprit Républicain consiste ainsi à développer en dehors des joutes politiciennes :

un mode de pensée résolument inclusif et transversal,
à redonner du sens à l’engagement et
à interroger l’efficacité et l’efficience des politiques sectorielles, mises en œuvre par les pouvoirs publics.
Voir ainsi réunis en un même cénacle,Experts, Universitaires, Juristes, Entrepreneurs, société civile etAutorités politiques, nous réjouit.

Il est de bon augure pour l’avenir que tant de regards différents et
de forces complémentaires, aient accepté de confronter à travers
cette rencontre, leurs points de vue pour contribuer, de concert, à
préserver l’essentiel tout en imaginant les solutions innovantes de
demain.

Les activités du Club se situent donc dans une perspective métapolitique. La métapolitique n’étant pas une autre manière de faire de la politique. Elle repose seulement sur la constatation que les idées jouent un rôle fondamental dans les consciences collectives et la conduite des affaires publiques.



Mesdames et Messieurs,
Qu’il me soit permis de saluer en particulier,

Monsieur le Ministre Ismaila Madior Fall,

et présenter mes sentiments de déférence à
Messieurs, Moundiaye CISSE et Mayacine Camara.
Nul ne doute que sous votre bienveillante impulsion et avec le
précieux concours d’invités de renom, présents dans cette salle, cette
prestigieuse rencontre saura donner naissance à d’importantes
réalisations.

Pour finir, permettez-moi d’exprimer toute ma gratitude à Mr Moukhamadou Makhtar Cissé, DG de la SENELEC pour son soutien déterminant quand à la tenue de ces assises.

En vous remerciant de votre aimable attention, j’exprime mes vœux de plein succès à nos travaux.

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