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Photos : Inna Jawara, la Gambienne d'"Un Café avec", NAKALA?


Sénégal : un contrat de 197 millions d’euros pour Vinci Energies

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Cinq transformateurs électriques et 200 kilomètres de lignes électriques très haute tension : c'est le contrat qu'a obtenu le 2 février Vinci Energies, filiale du géant français, grâce à la Société nationale d'électricité du Sénégal (Senelec).
Sénégal : un contrat de 197 millions d’euros pour Vinci Energies

La filiale du groupe français Vinci, via sa marque Omexom, a annoncé le 2 février avoir obtenu un important contrat de développement du réseau électrique sénégalais, dans le cadre du programme prioritaire de développement, de renforcement et de fiabilisation du réseau de transport et de distribution de Senelec (Plan Stratégique 2016-2020).

Ce contrat, d’un montant de 197 millions d’euros, prévoit la réalisation, en trente-six mois, de cinq postes électriques très haute tension (trois dans la ville de Dakar, pour mieux alimenter le centre-ville, un dans le nouveau pôle urbain de Diamniadio et un à Thiès), de 200 km de lignes électriques souterraines et aériennes très haute tension, de plus de 100 postes de distribution d’électricité et d’une répartition régionale.

Deuxième contrat de taille en trois mois

Le renforcement des réseaux de distribution concerne les localités de Dakar, Tambacounda, Kounoune, Diamniadio et Thiès.

Selon le communiqué de Vinci, le contrat est intégralement financé par un groupement bancaire composé de prêteurs français et sénégalais. Il bénéficie de garanties tant du côté français, avec BPI Assurance Export, que du côté sénégalais, via la garantie du ministère de l’Économie, des Finances et du Plan.

En novembre 2017, la société française avait déjà été retenue par la Senelec pour la réalisation de huit centrales photovoltaïques sur quatre grandes régions du Sénégal, pour une montant de 26,8 millions d’euros.




Jeune Afrique


Qui peut encore croire Robert Bourgi ? par Marwane Ben Yahmed

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« J’avais déjà conçu le projet, que j’ai réalisé, de “niquer” François Fillon, bien avant que n’éclate l’affaire impliquant l’épouse de l’ancien Premier ministre au mois de janvier 2017. » Décidément, plus rien n’étouffe, pas même la bienséance la plus élémentaire, le truculent Robert Bourgi.
Qui peut encore croire Robert Bourgi ? par Marwane Ben Yahmed

Devant Jean-Jacques Bourdin, ce 29 janvier, sur BFMTV, l’avocat franco-sénégalais a joué les tontons flingueurs, s’arrangeant une nouvelle fois avec la vérité pour se donner un rôle qui n’a jamais été le sien et se poser en parangon de vertu.

« Dès le 10 janvier, j’ai dit à Sarkozy : “Fillon n’ira jamais à l’Élysée parce que je vais le ‘niquer’. J’avais ourdi le complot. Je savais que les costumes commandés en novembre, j’allais les payer par chèque et que j’allais en informer mon ami Valdiguié [journaliste au Journal du dimanche, à qui il avait livré, en septembre 2011, ses “révélations” sur les mallettes de billets qui auraient été envoyées par des chefs d’État africains à Jacques Chirac et à Dominique de Villepin]. »

Artiste du volte-face et de la trahison

Quand diable les médias français (et africains), face auxquels il adore se pavaner, cesseront-ils de tendre leurs micros à cet homme guidé par ses seuls intérêts et de prêter aveuglément foi à ses propos sans jamais se pencher sur le CV de cet artiste de la volte-face et de la trahison ? Chirac et Villepin, donc, Karim Wade, Ali Bongo Ondimba, Compaoré, Obiang Nguema… La liste de ses anciens amis un temps fort généreux avec lui ou à tout le moins indispensables à ses affaires et qui se sont retrouvés un couteau planté dans le dos est longue comme le bras. Dernière victime en date : François Fillon.

 

 

Assailli d’appels de Fillon, Bourgi prenait visiblement un malin plaisir à constater l’effervescence autour de lui

L’auteur de ces lignes connaît bien Robert Bourgi. Et, dans une certaine mesure, apprécie sa compagnie, sa culture, sa connaissance de l’Afrique, mais aussi son intelligence, pour ne pas dire sa malice. Partager la table de cet amateur de bonne chère et de puligny-montrachet est toujours un grand moment…

Surtout, j’ai vécu en direct les débuts de l’affaire des costumes de Fillon en sa compagnie, dans un bistro parisien situé à quelques mètres de l’Élysée. Assailli durant le déjeuner d’appels de Fillon et de sa communicante Anne Méaux, qui craignaient qu’il ne sache retenir sa langue, Bourgi prenait visiblement un malin plaisir à constater l’effervescence autour de lui.

La vérité n’a rien à voir avec ce qu’il a pu déclarer sur BFMTV ou sur les différents plateaux qu’il a hantés en cette fin du mois de janvier. Fillon aime l’argent et le luxe, mais n’a pas les moyens (officiels) de ses inclinations. C’est un secret de polichinelle : l’homme n’apprécie guère de régler une addition.

Les costumes de Bourgi ? Une goutte d’eau dans un océan de présents. À l’époque des faits, Fillon a le vent en poupe, sa victoire est même présentée comme certaine. Bourgi, pourtant l’ami de Sarkozy, a tout misé sur lui pour revenir sur le devant d’une scène qu’il a quittée depuis l’affaire des mallettes et le retour de la gauche au pouvoir.

Il le chouchoute, donc, volant ainsi, croyait-il, au secours de la victoire. Et lui offre ces costumes, sans penser une seconde qu’il sera pris les doigts dans le pot de confiture. Mais voilà, c’est Laurent Valdiguié qui l’appelle pour lui signifier qu’il a en sa possession le fameux chèque de la banque italienne Monte Paschi, signé de sa main (les temps ont changé : on ne peut plus payer en intégralité une telle addition en liquide) en règlement de la note d’Arnys. Sans doute une âme charitable soucieuse de l’intégrité des politiques français le lui a-t-elle remis…

« Bob » le sniper est rancunier

Après avoir un temps nié les faits, Bourgi est donc contraint de changer de stratégie. Et avoue. Pour Fillon, déjà englué dans le Penelopegate, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase : il coule. Et ne représente donc plus aucun intérêt pour Bourgi. Pis, l’ancien Premier ministre commet un crime de lèse-majesté : il ne prend plus au téléphone le sulfureux avocat, ne répond pas à ses textos et le tient à bout de gaffe.

Tant que le robinet à dollars coule, tout va bien. Le jour où le flot se tarit, méfiez-vous…

La messe est dite : « Bob », le sniper susceptible et rancunier, se vengera. Il se vante dans de nombreux médias d’avoir toujours été très généreux avec Fillon. Aujourd’hui, il invente cette histoire de complot ourdi de longue date, énième affabulation de sa carrière.

La vérité est plus prosaïque : tant que le robinet à dollars coule, tout va bien. Le jour où le flot se tarit, méfiez-vous… Comme au Gabon, où on lui a coupé les vivres en 2012-2013. Ali, son « frère » jusqu’alors, devient ainsi subitement un « monstre qu’il a enfanté ». Et Bourgi de rejoindre Jean Ping ventre à terre avant la présidentielle d’août 2016 contre promesses sonnantes et trébuchantes.

Prurit de sincérité

 

 

Bourgi défouraille. Il livre urbi et orbi à la presse le contenu présumé de ses conversations téléphoniques avec le fils de Gorgui

Idem au Sénégal, quand Karim Wade, à propos duquel il ne tarissait pas d’éloges, écarte d’un juteux marché une société britannique qu’il tentait d’introduire, avec ce commentaire cinglant : « Toi, tu peux attendre. » La réponse, elle, ne se fera guère attendre. Bourgi défouraille. Il livre urbi et orbi à la presse le contenu présumé de ses conversations téléphoniques avec le fils de Gorgui, dans lesquelles ce dernier est rhabillé pour plusieurs hivers.

Chapeau l’artiste : encore une fois, aucun média ne daigne suggérer que les versions mouvantes des faits relatés par Bourgi depuis des années puissent obéir à autre chose qu’à un prurit de sincérité. Il est vrai que l’animal sait mettre les journalistes dans sa poche, y compris les donneurs de leçons franco-africaines (ils se reconnaîtront), à coups de petits « scoops » livrés en catimini dans son cabinet de l’avenue Pierre-Ier-de-Serbie.

Que les choses soient claires : l’ami Robert, au contraire d’un Jacques Foccart, dont il ne cesse de se revendiquer et qui doit se retourner dans sa tombe, ne travaille qu’à ses propres intérêts. En privé, il ne prend même plus la peine de s’en cacher. Il serait donc grand temps d’arrêter de lui fournir naïvement les tribunes qui lui permettent d’assouvir cette soif. Et lui, la relique d’une autre époque, devrait songer à une retraite amplement méritée, dans le village corse de son épouse ou ailleurs.





Marwane Ben Yahmed
Directeur de Publication
Jeune Afrique


Découvrez les arènes qui existaient à Dakar avant

Khalifa Sall devant la barre : "En 2012, Macky Sall m’avait sollicité pour de l’aide sur ces fonds..."

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Khalifa Sall devant la barre :
Il l’avait juré avant de le réitérer ce mardi. Khalifa Sall a déclaré qu’il ne faut pas compter sur lui pour donner les noms de ceux qui ont bénéficié des fonds de la Caisse d’avance. Seulement, il n’a pas manqué de confier au tribunal, au début son interrogatoire que Macky Sall l’aurait sollicité... Détail.

Après Mbaye Touré, Fatou Traoré, Yatma Diaw, Yaya Bodian et Amadou Mactar Diop, c’est au tour de Khalifa Sall de passer devant la barre. La voix cassée et parfois inaudible, le maire de Dakar a commencé par répondre aux questions par un discours fleuve, au cours duquel il a «contesté énergiquement » les accusations portées contre lui. « Elles sont gênantes et infamantes », évacue-t-il.

Ancien professeur d’histoire et de géographie, Khalifa Sall n’a rien perdu de sa pédagogie. Pour déconstruire l’accusation, le maire de Dakar a convoqué la période d’avant l’indépendance pour parler de l’existence de ces « fonds politiques ». «Certes on nous reproche toujours de se référer à l’histoire mais c’est ce qui nous permet d’élucider cette affaire. Le président Léopold Sédar Senghor à la demande des premières autorités locales post-indépendance, remettait les fonds à l’administrateur de la commune, et ce dernier rendait directement compte auprès de lui. Quand le maire est devenu par la suite l’ordonnateur, il rendait compte à la tutelle. L’année1996 a été un tournant révolutionnaire pour les collectivités locales car il n’y avait plus de tutelle, ni de contrôle des fonds. Le maire n’est responsable que devant son conseil municipal», a-t-il expliqué.

«En 2012, Macky Sall m’avait sollicité pour de l’aide sur ces fonds… »

Khalifa Sall avait juré qu’il ne faut pas compter sur lui pour donner les noms ceux qui ont bénéficié des fonds de la Caisse d’avance. Seulement, il révélera dans son discours déclaration que le président Macky Sall au même titre que d’autres personnalités, l’avait sollicité de l’aide qu’il a pris dans ces fonds. «J’ai occupé la fonction de Conseil municipal depuis 1984 et je connais la ville. En 2009, lorsque j’ai été élu maire de la ville de Dakar nous avons convenus avec le Conseil municipal, d’aider les populations avec les fonds.

Et les sollicitations venaient de tous bords : de l’administration décentralisée, de l’administration de sûreté, des autorités coutumières, religieuses, des populations malades, des personnalités politiques, entres autres. Ces fonds ont toujours servi à ça et nous nous sommes inscrits dans cette veine. Sans compter les autres sollicitations qui provenaient de l’Etat, quand il s’agissait de fêter l’indépendance ou de préparer la visite d’un chef d’Etat. Je l’avais même dit au cours de l’enquête, car je ne vais jamais me renier. Et chaque maire partait avec ses archives du fait du caractère secret des fonds », a-t-il expliqué.

Avant d’ajouter : « Aujourd’hui, le débat qui se pose, c’est pourquoi on ne donne pas les noms des personnes qui ont eu à bénéficier des fonds ? C’est compréhensible parce qu’on prenait en charge les grands malades atteints du cancer, de la cardiaque des prostates… et de grandes autorités de ce pays ont eu à bénéficier de ces fonds, pour aller se soigner à l’étranger. Les fonds sont remis aux dakarois et nous ne sommes pas dans l’obligation de les justifier. La gestion des fonds a été très transparente (…) Tous les Sénégalais et la classe politique ont connaissance de l’existence de ces fonds. En 2012, Macky Sall m’avait sollicité pour de l’aide sur ces fonds », révèle-t-il.






Kady FATY ET Lamine DIEDHIOU Leral.net

Alioune Sow: "ma relation avec Idrissa...vous voulez savoir si Macky Sall m'a appelé"

Mahammed Boun Abdallah DIONNE taille Idy : « Un malintentionné qui a le verbe facile».

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La dernière sortie du président du parti Rewmi, n’a visiblement pas plu au Premier ministre. Prenant part ce mardi au forum du premier emploi organisé par le Mouvement des entreprises du Sénégal (MDES), Mahammed Boun Abdallah DIONNE n’a pas raté Idrissa SECK qui, selon lui, est « un malintentionné qui a le verbe facile».
Mahammed Boun Abdallah DIONNE taille Idy : « Un malintentionné qui a le verbe facile».
N’appréciant visiblement pas les remarques du président du Conseil départemental de Thiès sur le taux de croissance du Sénégal, Boun Abdallah DIONNE demande aux uns et aux autres, de se méfier de lui.

«Ce n’est pas un taux de 6,7 % de croissance du Produit intérieur brut (PIB) qui a été réalisé par le gouvernement sur l’initiative et sous la direction du président de la République en 2017, mais un taux 7,1 %. N’écoutez pas les spécialistes du découragement national. Il faut se méfier d’eux», martèle le chef du gouvernement.

Ne lâchant pas Idrissa SECK et vantant les mérites du régime, Mahammed Boun Abdallah DIONNE de renchérir : «Dire que les chiffres ne profitent qu’aux autres, qu’ils ne sont pas une réalité, relève de la fiction. Dire que le programme des bourses de sécurité familiale n’est pas pertinent, c’est dire de gros mots à l’endroit des bénéficiaires qui en ont besoin. Ces derniers garantissent à leurs enfants l’accès à la vaccination, à l’éducation. Ce sont des milliers et des milliers de Sénégalais qui ont accès aux soins grâce à la CMU».




WALFNet

Khalifa Sall : « Je préfère me suicider… »

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Khalifa Sall : « Je préfère me suicider… »
L’audience de ce mardi s’est terminée par des prises de becs en série. D’abord, lors l’interrogatoire de confrontation entre Mamadou Oumar Bocoum, ancien percepteur de la Ville de Dakar (placé sous contrôle judiciaire) et Mbaye Touré, le régisseur de la Caisse, par ailleurs, Directeur administratif et financier (Daf) de la mairie de Dakar.

Le premier a affirmé lors de sa déposition, que le maire a eu à recevoir les « fonds politiques » directement au bureau du second. Ce que ce dernier réfute. Voulant savoir où se situe la vérité, le juge Malick Lamotte a appelé à l’arbitrage du maire de Dakar.

« Je préfère me suicider quand je les entends aujourd’hui se contredire comme ça, ils étaient toujours ensemble dans mon bureau. Je ne peux arbitrer entre eux, s’ils n’osent pas se regarder les yeux dans les yeux pour se dire la vérité. Je suis dégoûté », lâche Khalifa Sall avant de quitter la barre.

Cet incident clos, un autre va opposer Mbaye Touré et Ibrahima Touré, actuel percepteur (placé sous contrôle judiciaire). Le premier déclare que les fonds qui alimentent la Caisse d’avance étaient des « fonds politiques ». Tandis que le second soutient que c’est les fonds de la « Caisse d’avance ». Face à cette nouvelle contradiction, le juge Malick Lamotte interpelle Khalifa Sall. « Je ne savais que les gens était capables de changer à tout moment. Je me rends compte qu’ils ne sont pas dignes de confiance», a répondu Khalifa Sall. C’est sur cette note que Malick Lamotte a décidé de lever la séance.


Abdoulaye Diouf Sarr corrige Khalifa Sall (Communiqué)

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Abdoulaye Diouf Sarr corrige Khalifa Sall (Communiqué)
La section de l’Alliance pour la république (Apr) de la commune de Yoff suit avec beaucoup d’intérêt le procès portant sur la Caisse d’avance de la Ville de Dakar en cours au tribunal de correctionnel de Dakar. D’autant que les Sénégalais de manière générale et les Dakarois, en particulier, attendent des réponses concrètes sur la manière dont les fonds incriminés d’un montant de 1,8 milliards F Cfa, ont été utilisés.

Toutefois, force est de constater que le principal mis en cause, à savoir le Maire Khalifa Sall, ne souhaite aucunement que la lumière soit faite sur ce sujet. En effet, après que toutes les exceptions de nullité soulevées par ses avocats ont été rejetées par le tribunal, Khalifa, invité à s’expliquer dans le fonds, use de faux-fuyants pour ne pas lever l’épais voile qui recouvre la Caisse d’avance de la Ville de Dakar.

Mieux, le mis en cause tente, subtilement, de déplacer le débat en soutenant qu’un tel a eu à solliciter la Caisse d’avance au lieu de répondre aux questions essentielles. Pourquoi avoir produit de fausses factures pour justifier une forfaiture ? Comment fonctionne une Caisse d’avance ? Qui sont les faussaires ? Comment les 1,8 milliards de F Cfa ont été utilisés ?

Pis encore, depuis l’enclenchement de la procédure, Khalifa Sall entretient le flou total, se contentant de parler de procès politique. Alors que tous les faits attestent qu’il a allègrement usé et abusé de la Caisse d’avance de la Ville de Dakar. Qu’il rende gorge donc ! Tel est le souhait de la section de l’Apr de Yoff.





Le Coordonnateur

Vidéo - Les confidences de Jamel Debbouze sur l'accident qui lui a coûté son bras

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Vidéo - Les confidences de Jamel Debbouze sur l'accident qui lui a coûté son bras
L'humoriste est revenu sur les circonstances de l'accident qui lui a coûté l'usage de son bras droit dans une émission qui sera diffusée ce mercredi 7 février sur C8.

Pour rappel, Jamel Debbouze a été happé par un train le 17 janvier 1990 à la gare de Trappes, alors qu'il traversait la voie. L'acteur s'est toujours montré très discret sur ce dramatique accident survenu au cours de son adolescence. Mais pour l'émission "Au tableau" diffusée ce soir sur C8 (et produite par sa femme Mélissa Theuriau), Jamel s'est livré à de rares confidences.

"J'ai traversé les rails en pleine nuit sans regar­der"

C'est donc devant des élèves âgés de 8 à 12 ans que l'humoriste a accepté d'évoquer la perte de son bras droit. "Je suis sorti tard alors que je n'aurais pas dû sortir tard. Je me suis retrouvé sur le quai d'une gare. Je voulais gagner un peu de temps. J'ai vu le bus passer. Et j'ai traversé les rails en pleine nuit sans regar­der, ni à gauche, ni à droite", confie Debbouze aux enfants qui l'ont interrogé à ce sujet.

A en croire Caro­line Delage, la présentatrice de l'émission, l'acteur fut quelque peu déstabilisé par cette question. "Il ne s'y atten­dait pas du tout, on voit vrai­ment dans l'émis­sion à quel point il est désta­bi­lisé par cette ques­tion, il a un long moment d'hési­ta­tion, de surprise", a-t-elle expliqué ce matin sur Europe 1.

"J'ai fait une bêtise

Jamel Debbouze en a profité pour lancer un avertissement aux élèves. "J'ai fait une bêtise, je n'ai pas écouté mes parents. Et je me suis rendu compte tard que c'était une bêtise de ne pas écou­ter ses parents", leur avoue-t-il.

L'humoriste n'a toutefois pas raconté toute l'histoire. Il n'a en effet pas dit à son jeune public que ce tragique accident a coûté la vie à l'un ses amis, Jean-Paul.
7 sur7

Abdou Mbow répond à Khalifa Sall : "C'est des mensonges, Macky Sall n'a jamais bénéficié..."

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Abdou Mbow répond à Khalifa Sall :
Interrogé à la barre hier, Khalifa Sall a révélé que le Président Macky Sall au même titre que d’autres personnalités du pouvoir, l’avait sollicité pour une aide financière qu’il a prise dans ces fonds. Ce que dément le député Abdou Mbow , par ailleurs ancien agent à la Ville de Dakar.

"C'est des mensonges, le président n'a jamais bénéficié de cette caisse. La victimisation, la dénonciation, la délation, ne peuvent pas passer. Au moment où je travaillais à la Ville de Dakar, je ne connaissais pas l'existence de la caisse d'avance. Je dis bien jamais et je défie quiconque, de dire qu'Abdoul Mbow et d'autres personnes que je ne connais pas, ont bénéficié de la caisse d'avance. On a raconté des mensonges contre moi, député, à plus forte raison le chef de l'État, parce qu'on en train de vouloir politiser ce procès. Quand j'entends un avocat dire des mensonges publics en citant des personnes qui n'ont absolument rien à voir dans cette affaire, c'est aberrant", crache-t-il sur la RFM.

Des triplés nommés "Jérusalem", "Capitale" et "Palestine" à Gaza

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Des triplés nommés
Quand d'autres sont allés jeter des pierres, un couple de Palestiniens de la bande de Gaza a protesté à sa manière contre la décision américaine de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël, en appelant ses triplés "Jérusalem", "Capitale" et "Palestine".

"Grâce à Dieu, j'ai eu des triplés, et nous avons pu répondre à la décision de Trump", a dit vendredi à l'AFP leur mère Islam al-Sukili, 25 ans, chez eux à Khan Younès. Jérusalem et Palestine, deux garçons, et Capitale, une fille, sont nés en décembre, deux semaines après l'annonce par le président Donald Trump, le 6, que les Etats-Unis reconnaissaient Jérusalem comme la capitale d'Israël.

Cette initiative unilatérale, en rupture avec des décennies de diplomatie américaine et de consensus international, a provoqué la colère des Palestiniens qui revendiquent Jérusalem-Est, annexée par Israël, comme la capitale de l'Etat auquel ils aspirent. Israël proclame tout Jérusalem, sa capitale "indivisible".

La communauté internationale juge illégale l'annexion de Jérusalem-Est et estime que le statut final de la ville sainte, l'une des questions les plus épineuses du conflit, doit être réglé par la négociation. "La décision de Trump n'a aucune valeur, Jérusalem est notre capitale éternelle", assure le père des triplés, Nidal Sukili, 30 ans.

"Notre problème, c'est les couches et le lait"

Aux visiteurs, les Sukili présentent volontiers leurs nourrissons endormis les uns à côté des autres, avec leur certificat de naissance sur leur couverture. Mais au-delà de l'aspiration nationale, ces parents ont des préoccupations très terre-à-terre dans un territoire éprouvé par les guerres, la pauvreté et les blocus israélien et égyptien. "Notre problème, c'est les couches et le lait", se plaint la mère, dont le mari est sans emploi.





7sur7

Kalidou Koulibaly : « Ma femme a motivé mon choix du Sénégal »

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C’est souvent difficile de faire un choix pour les binationaux. Entre le pays de naissance et le pays d’origine, la balance penche souvent pour le premier. Pour Kalidou Koulibaly, il a choisi le Sénégal en septembre 2015, après avoir joué dans les sélections de jeunes de la France. Le défenseur du Napoli est revenu sur ce choix.
Kalidou Koulibaly : « Ma femme a motivé mon choix du Sénégal »
Ma femme a motivé mon choix de jouer pour Sénégal, révèle-t-il dans l’émission Talents d’Afrique sur Canal+. Elle m’a dit : ‘à 25 ans, il serait peut-être temps d’évoluer dans une sélection nationale’. Après, je voulais rendre quelque chose à ma famille qui m’a donné ses racines du Sénégal. (…) Quand j’ai fait ce choix, j’ai vu beaucoup de joie dans leurs yeux. (…) Depuis lors, je ne regrette pas de porter les couleurs du Sénégal.

Plus de deux ans après, il est un cadre de l’équipe d’Aliou Cissé et enchaîne les bonnes performances. Kalidou Koulibaly a déjà l’esprit vers la Coupe du monde 2018 en Russie.

“Quand j’ai pris la décision de porter le maillot du Sénégal, j’avais aussi comme ambition de jouer ces grandes compétitions. On a fait une bonne participation à la Can 2017 au Gabon. Maintenant, il y a la Coupe du monde. (…) Il faut bien se préparer pour être serein au Mondial.

Le Sénégal prévoit un match amical au mois de mars, mais l’adversaire n’est pas encore connu.

Le journaliste Johnson Mbengue pose avec Adama Paris, Claudy Siar et Selly Raby Kane...

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Le journaliste Johnson Mbengue en compagnie de Adama Paris, Karim Sy, Claudy Siar et Selly Raby Kane, des franco-africains dans les bagages de Macron.
Le journaliste Johnson Mbengue pose avec Adama Paris, Claudy Siar et Selly Raby Kane...

"Tout ce que l’État fait ce n'est qu'une machination contre l'Islam", dixit Moustapha Ndao, fils de Imam Ndao


Premier vol historique de la plus puissante fusée du monde

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La fusée la plus puissante du monde, la Falcon Heavy de SpaceX a effectué un premier vol historique mardi, lançant en direction de Mars un mannequin habillé d’un scaphandre au volant d’une voiture de sport rouge cerise.
Premier vol historique de la plus puissante fusée du monde

Un clin d’oeil “rock” d’Elon Musk, le génie fantasque fondateur de SpaceX, qui avait lancé ce projet en 2011 et dont le rêve ultime est de coloniser la planète Mars.

“Décollage!”, a tweeté à 20H46 GMT SpaceX dans un message accompagné d’une photo de Falcon Heavy, qui est composée de trois fusées Falcon9 de front sur lesquelles SpaceX a juché un deuxième étage et une coiffe pour la charge utile.

Après deux minutes de vol deux des lanceurs se sont détachés comme prévu de la fusée centrale qui a poursuivi sa route dans l’espace.

Les deux premiers boosters Falcon 9 se posent sur Terre, quelques minutes après le décollage de Falcon Heavy depuis Cap Canaveral en Floride le 6 février 2018© AFP JIM WATSON

Huit minutes et 20 secondes après s’être détachés, les deux boosters se sont posés quasiment simultanément sur deux zones d’atterrissage de Cap Canaveral à quelques dizaines de mètres seulement l’une de l’autre.

Des images historiques, répétées en boucle sous forme de Gif ou de vidéo sur les réseaux sociaux.

“C’est tout ce dont on pouvait rêver pour un vol d’essai”, a réagi John Innsbrucker, un commentateur de SpaceX.

Vers 21H30 GMT, on restait en revanche sans nouvelles du troisième premier étage qui devait lui se poser sur une barge dans l’Atlantique.

Elon Musk a pour l’heure réussi son pari. Il avait déjà sensiblement réduit les coûts et révolutionné l’écosystème des lancements spatiaux en faisant revenir ses lanceurs sur terre, et même sur mer. Il veut désormais faire entrer la conquête de l’espace dans une nouvelle ère.

La fusée Falcon Heavy se détache de son pas de tir à Cap Canaveral en Floride le 6 février 2018© AFP JIM WATSON

Le décollage mardi à Cap Canaveral était initialement prévu à 13H30 locales, avant d’être retardé à 14H20 puis 15H45, soit 20H45 GMT, en raison du vent à haute altitude.

L’envoi de cette fusée dans l’espace ne ressemble à nul autre. Elon Musk, entrepreneur qui avait été pris de haut par l’industrie aérospatiale aux débuts de SpaceX, a décidé que le Falcon Heavy aurait pour équipage un mannequin en combinaison spatiale au volant d’une voiture électrique rouge Tesla, son autre entreprise phare.

“J’adore l’idée d’une voiture dérivant apparemment à l’infini dans l’espace et qui sera peut-être découverte par une race extraterrestre dans des millions d’années”, avait imaginé l’an dernier M. Musk, qui ne veut ni plus ni moins que coloniser Mars.

Quand les 27 moteurs Merlin de cette super-fusée se sont allumés, pour générer une poussée de plus de 2.500 tonnes, l’équivalent de 18 Boeing 747 à la verticale, l’assemblage des trois lanceurs Falcon 9 ne s’est toutefois pas dirigé directement vers Mars.

La destination de ce vol est l’espace lointain, à une distance à peu près équivalente de celle de Mars par rapport au Soleil, où l’engin sera placé en orbite.

Enjeux colossaux

Falcon Heavy, la plus puissante fusée au monde© AFP Sophie RAMIS

SpaceX n’avait jusqu’alors effectué que des tests statiques. Et Elon Musk avait martelé lundi que cela serait déjà un succès si la fusée “quittait le pas de tir et ne le pulvérisait pas en mille morceaux”.

Une prudence justifiée par les enjeux colossaux du projet. En termes technologiques, bien sûr, mais aussi au niveau des économies d’échelle qu’une telle réussite peut signifier.

SpaceX affirme que Falcon Heavy peut lancer deux fois plus de charge utile que la plus puissante fusée en opération existante, la Delta IV Heavy, “à un tiers du prix”. Selon United Launch Alliance, qui opère les Delta IV, le coût d’un lancement est de 350 millions de dollars.

A cela s’ajoute une dimension géostratégique non négligeable. Si SpaceX gagne son pari, la Nasa pourra se passer de l’aide des Russes et de leur vaisseau Soyouz pour envoyer des hommes dans l’espace.

Chez SpaceX, “à chaque échec qu’ils ont rencontré, ils ont rebondi immédiatement”, a expliqué à l’AFP Erik Seedhouse, enseignant à l’université américaine Embry-Riddle spécialisée dans l’aérospatiale, insistant sur le fait que l’entreprise a “effectué l’année dernière davantage de lancements que n’importe quel pays”.

La fusée Falcon Heavy sur son pas de tir peu avant le décollage à Cap Canaveral en Floride le 6 février 2018© AFP JIM WATSON

Avec sa puissance, seulement surpassée dans l’histoire par la fusée Saturn V de la Nasa qui a emporté des astronautes des missions Apollo vers la Lune, la Falcon Heavy pourra mettre jusqu’à 63,8 tonnes en orbite terrestre basse, soit près de trois fois la charge que peut emporter une Falcon 9.

Contredisant un communiqué de sa propre entreprise, Elon Musk a expliqué lundi que ce ne sera en réalité pas la Falcon Heavy mais un autre de ses projets, la fusée “Big fucking rocket” (littéralement “putain de grosse fusée”) qui permettra de transporter des humains vers la Lune ou Mars.

Le Falcon Heavy doit donc lui ouvrir la voie.

 

Mali : la vidéo d’un viol collectif bouleverse le pays

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Mali : la vidéo d’un viol collectif bouleverse le pays

Le Mali est sous le choc après la diffusion ce week-end, sur les réseaux sociaux de la vidéo d’un viol collectif. Samedi après-midi, une vidéo montrant quatre jeunes en train d’abuser d’une fille a fait le tour des réseaux sociaux. Les internautes sont écœurés. Un psychologue évoque des conséquences démesurées  sur la victime. Une association s’engage à porter plainte contre les bourreaux.

Selon, l’indicateur du Rénouveau, la vidéo serait tournée à Bamako. Dans une chambre, les murs sont peints en bleu, un matelas à terre. Quatre jeunes hommes, dans une vidéo de 2 minutes 34 secondes, violent à tour de rôle, au rythme d’un single de l’artiste Soumaïla Kanouté alias Soumissi, une fille.

Les mains et les pieds écartelés par deux violeurs, un en action et l’autre à la camera (téléphone portable), la victime obtempère malgré elle-même.

Visiblement âgée de moins de 18 ans, l’adolescente pleure et supplie ses bourreaux tout au long du viol. Chaque invocation suffit sa peine. Elle est giflée et les injures grossières sont proférées contre sa mère.

La fille et ses violeurs sont tous indentifiables dans la vidéo car celui qui assurait la caméra au début est passé aussi à l’acte. La communication se fait en bambara. Postée sur les réseaux le 3 février, l’acte écœure les internautes maliens.


Joal en deuil, trois pêcheurs restent en mer, écoutez les explications de Thierno Daff

Afrique du Sud: Jacob Zuma, danse au bord du gouffre

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Afrique du Sud: Jacob Zuma, danse au bord du gouffre

Même le roi des Zoulous n’a pas réussi à le convaincre de partir. Jacob Zuma, attaqué de toutes parts pour les affaires de corruption dans lesquelles il est empêtré, s’entête à rester au pouvoir. L’étau, pourtant, se resserre autour du président sud-africain. Mardi, la présidente de l’Assemblée nationale, Baleka Mbete, a pris la décision historique de reporter sine die le discours annuel du chef de l’Etat devant le Parlement, initialement prévu pour jeudi. «Nous avons pensé qu’il était nécessaire d’assurer un climat politique plus propice» à la tenue de ce discours, a-t-elle déclaré.

Siège éjectable

Car le climat est à l’orage pour Jacob Zuma, qui comptait sur ce discours pour calmer les esprits. Pendant plusieurs mois, l’ANC, le parti majoritaire qui l’a élu à la plus haute fonction, a essayé de statuer sur son sort. Sans succès. Depuis que Cyril Ramaphosa a remporté les élections du parti face à Nkosazana Dlamini-Zuma, l’ex-épouse du président Zuma, ce dernier est plus isolé que jamais.

Dimanche soir, en réunion dans sa résidence de Pretoria, les principaux cadres de l’ANC lui auraient demandé de démissionner. Premier refus. Le lendemain, un comité de travail de l’ANC s’est réuni pour «discuter de l’avenir du Président», selon les mots de la secrétaire générale adjointe du parti, Jessie Duarte.

Toujours selon elle, les discussions ont achoppé sur les «positions différentes» qui continuent de s’opposer au sein du parti. C’est désormais à la plus haute instance décisionnaire du parti, le Comité national exécutif (NEC), de trancher.

En 2008, c’était lui qui avait contraint à la démission le président d’alors, Thabo Mbeki, en le révoquant du parti. Or Cyril Ramaphosa a annulé mardi soir une réunion de ce comité, prévue pour aujourd’hui, après s’être entretenu longuement avec Jacob Zuma. Cette annulation pourrait indiquer qu’un accord a été trouvé entre les deux hommes pour la démission du Président. 

«S’il ne part pas de lui-même à la demande du parti, il sera chassé par les députés», affirme Marianne Séverin, chercheuse associée au LAM (Les Afriques dans le monde) de Sciences-Po Bordeaux et spécialiste de l’ANC. Une nouvelle motion de censure a été déposée contre lui par l’opposition au Parlement, et devra être examinée le 22 février.

Si de précédentes motions ont échoué, ses soutiens au Parlement se réduisent comme peau de chagrin. Il n’a manqué que 24 voix (sur 400) à la dernière, soumise au vote au mois d’août. Selon Marianne Séverin, «le fait que la présidente de l’Assemblée nationale, Baleka Mbete, une ancienne pro-Zuma, ait décidé de reporter son discours est révélateur: il est cuit. Il n’a quasiment plus aucun soutien dans son parti».

Car s’il doit finir son mandat en 2019, la majorité des membres de l’ANC, Cyril Ramphosa en tête, savent qu’assumer le bilan de Jacob Zuma aux prochaines élections, risquerait de couler le parti. Il faut dire qu’une bonne partie de la population semble lui en vouloir.

«Un enfant dans un magasin de bonbons»

En novembre, un sondage Ipsos indique que 72% des Sud-Africains de plus de 18 ans considèrent qu’il aurait mal fait son travail. Plus grave encore, l’enquête d’opinion montre que 60% des soutiens de l’ANC sont mécontents de son mandat.

Il faut dire que son palmarès est chargé. «Les gens en ont littéralement marre de Zuma. Il a plongé le pays dans la honte, il gouverne mal, il confond les deniers publics avec son propre porte-monnaie», affirme Marianne Séverin. Selon les chiffres de l’OCDE, le taux de chômage atteint des niveaux records: 27% dans l’ensemble de la population, 54% chez les 15-24 ans.

Mais ce qu’on lui reproche le plus, selon la chercheuse, est d’avoir «vendu le pays aux grandes firmes internationales pour son propre profit. Il était corrompu avant, mais depuis qu’il est au pouvoir, il agit comme un enfant dans un magasin de bonbons».

Sa proximité avec la fratrie indo-sud-africaine des Gupta, devenue multimilliardaire grâce à l’attribution de juteux marchés d’Etat, est devenue l’incarnation de cette collusion avec les milieux d’affaire internationaux. Pas sûr cependant que le Président soit assez lucide pour accepter son manque de popularité.

«Déni»

Le président a déjà refusé plusieurs fois de démissionner, clamant avoir le soutien du peuple et être victime de forces étrangères. Pour Marianne Séverin, «il est dans le déni. Il sait qu’une fois le pouvoir perdu, plus rien ne le séparera de la case prison. Il ne joue pas seulement sa survie politique, mais aussi sa survie tout court». Et il a encore quelques cartes en mains.

Nombre de ses soutiens au Parlement ou dans les administrations sont eux-mêmes impliqués dans des enquêtes pour corruption, et lui sont donc dévoués corps et âme. «C’est la panique à bord. S’il saute, cela va mettre des centaines d’administrateurs au chômage. Beaucoup font partie de la clientèle des Gupta par exemple.» 

Dix ans d’infiltration patiente des administrations par ses affidés porte aujourd’hui ses fruits. Alors que le Président ne bénéficie pas, comme en France, d’une immunité présidentielle, il a réussi à s’affranchir temporairement des quelque 700 charges pour fraude et corruption qui pesaient sur lui grâce à leur annulation par un proche procureur général en 2008.

Il s’estime donc en position suffisamment forte pour conditionner son départ à l’obtention de l’immunité judiciaire pour sa famille, un certain nombre de ses ministres, et lui-même. Pas sûr, donc, qu’il parte de sitôt, même si la réunion du Comité national exécutif, jeudi, risque d’être décisive. 

«De toute façon, la société civile est vent debout pour défendre sa toute jeune démocratie. Les juges sont prêts à se faire Zuma. Même s’il ne tombe pas demain, ils ne le lâcheront pas», affirme Marianne Severin.

 

En sit-in devant la primature; les professeurs ressortissants de Fastef promotion 2013, finissent dans une fourgonnette, regardez!

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