GFM – Son apparition à l’émission "Kakatar" sur la Tfm, présentée par Ya Awa Dièye, a fait sensation. Personnage atypique, il se singularise par son franc-parler et ses idées décalées qui le rendent incompris, voire complètement à côté de la plaque aux yeux de certains. Modou Guèye, c’est aussi, un homme de principe, qui refuse de transiger face aux fourberies de la vie, un écorché vif, un solitaire, un tantinet maniaque. Dans les colonnes de "L’Observateur", il confie un pan de sa vie aussi riche que trépidante. A bâtons rompus…

On vous a découvert à l’émission «Kakatar» sur la Tfm, qui est Modou Guèye ?
Je suis né à Abidjan où travaillait mon père. Aîné d’une famille polygame de plusieurs enfants, j’ai rejoint ma grand-mère à Diamaguène (banlieue dakaroise) à l’âge de 6 ans. J’ai aussi fait mes humanités entre Pikine, Bopp et la Rue Blanchot dans le centre-ville. J’ai fait des études, j’étais brillant mais j’ai arrêté en classe de 3e, car l’école n’était pas faite pour moi.
Très tôt, j’ai été attiré par la bijouterie, j’étais très doué pour faire les montures. J’ai vécu en Italie pendant une quinzaine d’années. Je travaillais là-bas et j’avais même la nationalité. Je pouvais aller et venir comme bon me semble. Du coup, je faisais la navette entre là-bas et le Sénégal et je convoyais des véhicules que je revendais par la suite. En parallèle, j’avais toujours mes activités de bijoutier que j’exerce actuellement. Je l’ai hérité de mon père et de mes aïeux.
Comment êtes-vous arrivé à la télévision ?
Par le biais de Bouba Ndour. Il m’a appelé un dimanche pour me demander de le rejoindre quelque part. J’étais réticent, mais il a beaucoup insisté sans me dire pourquoi, il tenait à ce que je vienne. Lorsque je l’ai rejoint, avec Ya Awa, la présentatrice, je les ai trouvés en plein tournage. Là, il m’a mis devant le fait accompli et m’a demandé de faire comme si je discutais avec des amis. C’est parti comme ça.
«9 mois sur 12, je ne m’habille qu’en blanc. Mon mobilier est en blanc»
On sait que vous ne vous habillez que de blanc la plupart du temps, pourquoi ?
Je suis un maniaque de la propreté. J’aime me sentir propre et il n’y a que le blanc qui me fait cet effet. Dès que mes vêtements sont sales, je le remarque aussitôt. 9 mois sur 12, je ne porte que des habits blancs. Les 3 mois qui restent, pendant la fraîcheur, je m’habille en noir. Chez moi, tout le mobilier est blanc et je mets un point d’honneur à ce que tout soit nickel, à sa place. Le moindre cadre mal orienté me chiffonne. Je suis très méticuleux. Depuis ma tendre enfance, je suis comme ça. En étant jeune, même si je n’avais pas encore les moyens, je m’arrangeais à toujours acheter des habits blancs, à défaut du noir. Ma première épouse s’étonnait du fait que je sois un obsédé de la propreté et que je sois extrêmement soigneux. S’il y a ne serait-ce qu’une tache d’empreinte sur un verre, je ne vais pas boire là-dedans.
Que symbolise la couleur blanche pour vous ?
La paix, la sécurité, la tranquillité, la stabilité financière. Ce n’est pas pour me vanter, mais j’ai les moyens d’entretenir ce que tout le monde prend pour une fantaisie. J’ai largement de quoi entretenir mes effets personnels. Au lieu d’investir sur les filles, l’alcool et autres types de distractions, je le mets dans ça. D’autant plus que je gagne bien ma vie et je ne suis pas pour le culte du misérabilisme.
A mon avis, il faut remercier le ciel et ne pas cacher ce qu’il t’a donné. Tout est une question de savoir-vivre. Je ne peux pas comprendre qu’une personne ait de l’argent et ne prenne pas soin sa dentition, de son corps. Je vais en institut, me faire des massages et de hammam, remettre mes muscles en place, me relaxer. A chaque fois que tu te masses, tu rajeunis, ce n’est pas pour rien que les sportifs le font. Les plaisirs font partie de la vie, pourquoi s’en priver ! Je vais au salon me faire couper les cheveux, les ongles et je n’ai aucun complexe pour ça.
Quid de votre coupe de cheveux ?
J’aime bien sortir de l’ordinaire, faire des choses que les autres ne font pas. Surtout quand mes proches me disent que ce n’est pas beau, j’éprouve un malin plaisir à les agacer.
«J’ai banni certaines pratiques, je ne passe pas 2 jours sans penser à ma tombe»
Le blanc renvoie aussi à la pureté. Iriez-vous jusqu’à dire que vous l’êtes, que vous êtes irréprochable, blanc comme neige ?
J’ai l’habitude de dire que Dieu ne se laisse pas attendrir. Il faut être humain et avoir un cœur pour se laisser attendrir et Lui ne l’est pas. Tout ce que je fais comme péché, c’est de mon ressort. Pour ne pas me leurrer, j’évite de dire que Dieu est au contrôle de tout ce qui se passe dans ma vie et qu’Il va me pardonner mes péchés parce qu’Il est Bon et Miséricordieux. Ce serait bien trop facile.
Tout ce que je fais, j’en suis responsable et j’en assumerais les conséquences. De ce fait, il m’est plus facile de respecter les recommandations divines, plutôt que de les transgresser. Il y a deux chemins, celui qui mène au Paradis et celui qui va vers l’Enfer. Pour moi, le choix est vite fait. Je ne peux pas rester 2 jours sans penser à ma tombe, ce mètre carré là me traumatise. Je dors dans une chambre de 200 M2, avec l’air conditionné, mais quand je pense au jour où je serai enseveli, j’ai même chaud. Je n’irais pas jusqu’à dire que je ne commets pas de péchés ou que je ne flanche pas. Toutefois, j’essaie de m’améliorer de jour en jour.
J’ai banni certaines pratiques de ma vie. Je suis une personne, mais quand je prends des décisions, je les respecte. Dieu sait que j’ai eu pas mal de tentations. J’ai grandi dans un milieu où il avait la délinquance, la drogue, le grand banditisme, mais je n’ai jamais cédé face à tout ça. Je ne fume pas, je ne bois même pas d’alcool. Si les interdits dans l’Islam venaient à être tolérés, je ne le ferais pas. Je connais les ravages de l’alcool sur la santé et je ne prendrais pas le risque de me saouler et d’aller me tuer au volant. A quoi bon fumer également si ce n’est que pour noircir ses dents et ses lèvres ! Ça ne ferait que m’enlaidir. Je sais que je suis mignon, je me considère même plus beau que Brad Pitt, mais bon…
N’avez-vous pas peur qu’on vous assimile à un dandy qui fait dans la vantardise ?
Bien au contraire ! Les gens peuvent même penser que je porte les mêmes vêtements. Lorsque j’achète un modèle de pantalon, j’en prends 12, idem pour les chemises et je les porte toute l’année. Ça ne me dérange pas qu’ils soient identiques, en lin ou en coton pur. Ce n’est pas pareil pour un vantard qui change constamment sa garde-robe et qui porte des vêtements de différentes couleurs et styles. Les gens ont tendance à renvoyer le blanc à la richesse alors que ce n’est pas forcément ça. Pour rien au monde, je ne vais porter un basin rouge ou vert, je préférerais mourir. Ça me donnera des démangeaisons.
N’auriez-vous pas un fort égo, toujours prompt à vous mettre en avant ?
Je trouve que c’est positif dans le sens où les gens comme moi ont une forte propension à travailler dur. Je montre que je ne suis pas dans le besoin, parce que c’est de l’argent dûment gagné. Je n’attends rien de personne, pas plus que je ne compte sur la fortune de mon père pour bien vivre. Je suis même contre le fait d’hériter de ses parents et je ne compte pas faire hériter mes enfants. S’ils ont la chance de trouver quelque chose à ma mort, c’est tant mieux. Je prends soin d’eux et de leur éducation, mais je bosse pour moi et personne d’autre.
Mon argent, je préfère le prendre et construire une mosquée, plutôt que de bâtir des maisons pour eux ou une épouse qui, à ma mort, en fera profiter un autre. Ce ne sont pas nos bienfaits qui nous font entrer au Paradis et non nos enfants. Il faut toujours voir le bon côté des choses. Je ne mets pas en avant pour écraser ou minimiser les autres. Je le fais pour montrer que le Bon Dieu m’a gratifié de bienfaits. C’est de la gratitude en quelque sorte. Etre propre sur soi, s’habiller correctement, sentir bon, c’est même une recommandation de la religion. Si tu n’es pas propre, tu ne peux même pas prier, c’est à ça que servent les ablutions.
Je m’aime à fond, je suis narcissique. Chez moi, il y a plein de photos de moi, accrochées partout sur les murs et je prends du plaisir à me regarder. D’ailleurs, une femme qui ne s’aime pas, qui n’est pas propre, je n’ai rien à faire avec elle. Je ne vais jamais t’aimer. J’aime bien les femmes qui fanfaronnent, qui sont intraitables, à l’opposé de celles qui sont moins coriaces, trop ouvertes et qui se laissent attendrir par n’importe quel homme.
Quant est-il de votre situation matrimoniale ?
J’ai été marié à quatre femmes et j’ai deux enfants. Actuellement, je suis célibataire et je n’ai pas encore rencontré la perle rare. Pour le moment, je n’ai pas vraiment de relations sérieuses qui puissent déboucher sur un mariage. Je ne sors pas avec une fille plus de trois mois, sans parler de mariage. Je ne te ferai pas perdre de temps et je n’en perdrai pas non plus. Les hommes sont faux, mais au bout d’un mois, ils sont capables de savoir s’ils veulent de leur copine comme épouse. On ne fait que mentir au Sénégal. Il y a trop de mensonges. C’est la raison pour laquelle beaucoup de mariages aboutissent à des divorces.
On dirait que vous n’êtes pas chanceux en amour ?
J’ai rencontré ma première épouse italienne sur une piste de danse, alors que j’étais un très grand danseur de Salsa. J’ai fait pas mal de concours en Italie, en plus j’étais un beau gosse. Donc, il était facile de trouver chaussure à mon pied. Mon épouse était une belle jeune fille. Je ne suis pas de ceux qui épousent les vieilles blanches. Nous avons tout de suite accroché tous les deux. Notre union s’est bien passée, elle était parfaite et accomplissait, à tout point de vue, son rôle d’épouse. Elle était chrétienne e...
Je suis né à Abidjan où travaillait mon père. Aîné d’une famille polygame de plusieurs enfants, j’ai rejoint ma grand-mère à Diamaguène (banlieue dakaroise) à l’âge de 6 ans. J’ai aussi fait mes humanités entre Pikine, Bopp et la Rue Blanchot dans le centre-ville. J’ai fait des études, j’étais brillant mais j’ai arrêté en classe de 3e, car l’école n’était pas faite pour moi.
Très tôt, j’ai été attiré par la bijouterie, j’étais très doué pour faire les montures. J’ai vécu en Italie pendant une quinzaine d’années. Je travaillais là-bas et j’avais même la nationalité. Je pouvais aller et venir comme bon me semble. Du coup, je faisais la navette entre là-bas et le Sénégal et je convoyais des véhicules que je revendais par la suite. En parallèle, j’avais toujours mes activités de bijoutier que j’exerce actuellement. Je l’ai hérité de mon père et de mes aïeux.
Comment êtes-vous arrivé à la télévision ?
Par le biais de Bouba Ndour. Il m’a appelé un dimanche pour me demander de le rejoindre quelque part. J’étais réticent, mais il a beaucoup insisté sans me dire pourquoi, il tenait à ce que je vienne. Lorsque je l’ai rejoint, avec Ya Awa, la présentatrice, je les ai trouvés en plein tournage. Là, il m’a mis devant le fait accompli et m’a demandé de faire comme si je discutais avec des amis. C’est parti comme ça.
«9 mois sur 12, je ne m’habille qu’en blanc. Mon mobilier est en blanc»
On sait que vous ne vous habillez que de blanc la plupart du temps, pourquoi ?
Je suis un maniaque de la propreté. J’aime me sentir propre et il n’y a que le blanc qui me fait cet effet. Dès que mes vêtements sont sales, je le remarque aussitôt. 9 mois sur 12, je ne porte que des habits blancs. Les 3 mois qui restent, pendant la fraîcheur, je m’habille en noir. Chez moi, tout le mobilier est blanc et je mets un point d’honneur à ce que tout soit nickel, à sa place. Le moindre cadre mal orienté me chiffonne. Je suis très méticuleux. Depuis ma tendre enfance, je suis comme ça. En étant jeune, même si je n’avais pas encore les moyens, je m’arrangeais à toujours acheter des habits blancs, à défaut du noir. Ma première épouse s’étonnait du fait que je sois un obsédé de la propreté et que je sois extrêmement soigneux. S’il y a ne serait-ce qu’une tache d’empreinte sur un verre, je ne vais pas boire là-dedans.
Que symbolise la couleur blanche pour vous ?
La paix, la sécurité, la tranquillité, la stabilité financière. Ce n’est pas pour me vanter, mais j’ai les moyens d’entretenir ce que tout le monde prend pour une fantaisie. J’ai largement de quoi entretenir mes effets personnels. Au lieu d’investir sur les filles, l’alcool et autres types de distractions, je le mets dans ça. D’autant plus que je gagne bien ma vie et je ne suis pas pour le culte du misérabilisme.
A mon avis, il faut remercier le ciel et ne pas cacher ce qu’il t’a donné. Tout est une question de savoir-vivre. Je ne peux pas comprendre qu’une personne ait de l’argent et ne prenne pas soin sa dentition, de son corps. Je vais en institut, me faire des massages et de hammam, remettre mes muscles en place, me relaxer. A chaque fois que tu te masses, tu rajeunis, ce n’est pas pour rien que les sportifs le font. Les plaisirs font partie de la vie, pourquoi s’en priver ! Je vais au salon me faire couper les cheveux, les ongles et je n’ai aucun complexe pour ça.
Quid de votre coupe de cheveux ?
J’aime bien sortir de l’ordinaire, faire des choses que les autres ne font pas. Surtout quand mes proches me disent que ce n’est pas beau, j’éprouve un malin plaisir à les agacer.
«J’ai banni certaines pratiques, je ne passe pas 2 jours sans penser à ma tombe»
Le blanc renvoie aussi à la pureté. Iriez-vous jusqu’à dire que vous l’êtes, que vous êtes irréprochable, blanc comme neige ?
J’ai l’habitude de dire que Dieu ne se laisse pas attendrir. Il faut être humain et avoir un cœur pour se laisser attendrir et Lui ne l’est pas. Tout ce que je fais comme péché, c’est de mon ressort. Pour ne pas me leurrer, j’évite de dire que Dieu est au contrôle de tout ce qui se passe dans ma vie et qu’Il va me pardonner mes péchés parce qu’Il est Bon et Miséricordieux. Ce serait bien trop facile.
Tout ce que je fais, j’en suis responsable et j’en assumerais les conséquences. De ce fait, il m’est plus facile de respecter les recommandations divines, plutôt que de les transgresser. Il y a deux chemins, celui qui mène au Paradis et celui qui va vers l’Enfer. Pour moi, le choix est vite fait. Je ne peux pas rester 2 jours sans penser à ma tombe, ce mètre carré là me traumatise. Je dors dans une chambre de 200 M2, avec l’air conditionné, mais quand je pense au jour où je serai enseveli, j’ai même chaud. Je n’irais pas jusqu’à dire que je ne commets pas de péchés ou que je ne flanche pas. Toutefois, j’essaie de m’améliorer de jour en jour.
J’ai banni certaines pratiques de ma vie. Je suis une personne, mais quand je prends des décisions, je les respecte. Dieu sait que j’ai eu pas mal de tentations. J’ai grandi dans un milieu où il avait la délinquance, la drogue, le grand banditisme, mais je n’ai jamais cédé face à tout ça. Je ne fume pas, je ne bois même pas d’alcool. Si les interdits dans l’Islam venaient à être tolérés, je ne le ferais pas. Je connais les ravages de l’alcool sur la santé et je ne prendrais pas le risque de me saouler et d’aller me tuer au volant. A quoi bon fumer également si ce n’est que pour noircir ses dents et ses lèvres ! Ça ne ferait que m’enlaidir. Je sais que je suis mignon, je me considère même plus beau que Brad Pitt, mais bon…
N’avez-vous pas peur qu’on vous assimile à un dandy qui fait dans la vantardise ?
Bien au contraire ! Les gens peuvent même penser que je porte les mêmes vêtements. Lorsque j’achète un modèle de pantalon, j’en prends 12, idem pour les chemises et je les porte toute l’année. Ça ne me dérange pas qu’ils soient identiques, en lin ou en coton pur. Ce n’est pas pareil pour un vantard qui change constamment sa garde-robe et qui porte des vêtements de différentes couleurs et styles. Les gens ont tendance à renvoyer le blanc à la richesse alors que ce n’est pas forcément ça. Pour rien au monde, je ne vais porter un basin rouge ou vert, je préférerais mourir. Ça me donnera des démangeaisons.
N’auriez-vous pas un fort égo, toujours prompt à vous mettre en avant ?
Je trouve que c’est positif dans le sens où les gens comme moi ont une forte propension à travailler dur. Je montre que je ne suis pas dans le besoin, parce que c’est de l’argent dûment gagné. Je n’attends rien de personne, pas plus que je ne compte sur la fortune de mon père pour bien vivre. Je suis même contre le fait d’hériter de ses parents et je ne compte pas faire hériter mes enfants. S’ils ont la chance de trouver quelque chose à ma mort, c’est tant mieux. Je prends soin d’eux et de leur éducation, mais je bosse pour moi et personne d’autre.
Mon argent, je préfère le prendre et construire une mosquée, plutôt que de bâtir des maisons pour eux ou une épouse qui, à ma mort, en fera profiter un autre. Ce ne sont pas nos bienfaits qui nous font entrer au Paradis et non nos enfants. Il faut toujours voir le bon côté des choses. Je ne mets pas en avant pour écraser ou minimiser les autres. Je le fais pour montrer que le Bon Dieu m’a gratifié de bienfaits. C’est de la gratitude en quelque sorte. Etre propre sur soi, s’habiller correctement, sentir bon, c’est même une recommandation de la religion. Si tu n’es pas propre, tu ne peux même pas prier, c’est à ça que servent les ablutions.
Je m’aime à fond, je suis narcissique. Chez moi, il y a plein de photos de moi, accrochées partout sur les murs et je prends du plaisir à me regarder. D’ailleurs, une femme qui ne s’aime pas, qui n’est pas propre, je n’ai rien à faire avec elle. Je ne vais jamais t’aimer. J’aime bien les femmes qui fanfaronnent, qui sont intraitables, à l’opposé de celles qui sont moins coriaces, trop ouvertes et qui se laissent attendrir par n’importe quel homme.
Quant est-il de votre situation matrimoniale ?
J’ai été marié à quatre femmes et j’ai deux enfants. Actuellement, je suis célibataire et je n’ai pas encore rencontré la perle rare. Pour le moment, je n’ai pas vraiment de relations sérieuses qui puissent déboucher sur un mariage. Je ne sors pas avec une fille plus de trois mois, sans parler de mariage. Je ne te ferai pas perdre de temps et je n’en perdrai pas non plus. Les hommes sont faux, mais au bout d’un mois, ils sont capables de savoir s’ils veulent de leur copine comme épouse. On ne fait que mentir au Sénégal. Il y a trop de mensonges. C’est la raison pour laquelle beaucoup de mariages aboutissent à des divorces.
On dirait que vous n’êtes pas chanceux en amour ?
J’ai rencontré ma première épouse italienne sur une piste de danse, alors que j’étais un très grand danseur de Salsa. J’ai fait pas mal de concours en Italie, en plus j’étais un beau gosse. Donc, il était facile de trouver chaussure à mon pied. Mon épouse était une belle jeune fille. Je ne suis pas de ceux qui épousent les vieilles blanches. Nous avons tout de suite accroché tous les deux. Notre union s’est bien passée, elle était parfaite et accomplissait, à tout point de vue, son rôle d’épouse. Elle était chrétienne e...